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dimanche 26 février 2012

Alerte à Malibu

À ma grande honte, j’aime beaucoup les séries américaines. À ma décharge je les regarde en VO non sous-titrée ce qui fait que ma connaissance imparfaite de l’anglais limite ma compréhension et provoque de facto une baisse artificielle de QI qui me permet de les apprécier.

Elles sont un bon exemple ces séries américaines de la façon dont les médias passifs (TV, journaux…) vous vendent leur réalité pour la réalité. Si vous avez un jour l’occasion de vous balader sur des plages aux USA, vous constaterez vite qu’en guise de surfeurs bodybuildés et de Pamelas Anderson aux corps de déesses et aux poitrines siliconesquement agressives, vous aurez droit en réalité à un documentaire animalier sur la vie des éléphants et des hippopotames voire des baleines pour ceux qui arrivent à se trainer jusqu’à la mer.

Un autre exemple flagrant : les homosexuels.

Si un jour les martiens débarquaient sur terre, même si je pouvais les voir et les toucher, j’aurais toujours dans ma tête une partie de moi qui refuserait de croire en leur existence, simplement parce qu’ils me sont totalement étrangers, que je n’ai jamais eu besoin de les intégrer dans mon schéma de pensée et dans mes problématiques.

En ce qui me concerne, les homosexuels sont des martiens, je n’en ai pour ainsi dire jamais rencontré dans la vraie vie, je ne comprends pas du tout comment ça fonctionne dans leur tête et tant qu’ils ne m’emmerdent pas je me fous royalement de leurs petits problèmes ou de leurs états d’âme.

Seulement voilà, dans les séries (et par voie d’extension dans les films, dans les médias et dans la politique) on dirait que les martiens ont débarqué, ils sont partout. On avait déjà le noir de service, même si le pauvre était un peu isolé et donnait parfois l’impression d’un cheveu dans la soupe. On avait le latino de service si possible sous la forme d’une bimbo "muy caliente" plus facile à caser dans le scénario. On avait aussi quasi systématiquement le juif de service, mieux loti car polymorphe et de ce fait mieux adapté aux rôles principaux. 

Désormais on a droit au gay de service, comme s’il s’agissait là d’une spécificité ethnique. En fait c’en est presque une puisque dans l’immense majorité des cas le gay des séries est blanc. Comme si cela ne suffisait pas, histoire de faire bonne mesure, on lui adjoint un compagnon et on saupoudre de lesbiennes et (ou) de femmes qui s’interrogent sur leur sexualité. Bizarrement, dans ces dernier cas, contrairement aux hommes, la mixité ethnique est de rigueur.

Tous ces gens bien sûr ont des soucis et des peines de cœur et l’on essaie d’établir un parallèle entre leur mode de vie tel que déformé par la TV et celui des couples hétérosexuels. Les plus poignants sont les "courageux" qui s’affichent et subissent les brimades de l’abruti de service bien caricatural et ceux qui souffrent de ne pas oser sortir du placard. Les "problématiques" des gays au sens du prisme télévisuel occupent une place de plus en plus importante, notamment dans les séries (comme "Glee") destinées aux adolescents.
Et tristement, quand on voit que les politiques font de grands débats sur le mariage homosexuel ou leur déportation sous le gouvernement de Vichy, ça marche !

POURTANT CE N’EST PAS LA RÉALITÉ !

Les gays se sont regroupés pour faire croire qu’ils sont nombreux. Ils se cooptent dans les médias, les milieux artistiques et politiques et se concentrent dans les grandes villes plus propices aux agglomérations de minorités. En dépit d’un prosélytisme ridicule sur le fond et inadmissible par principe, si le but de l’humanité est de continuer à se reproduire et à exister, ce phénomène est et restera marginal. Ce n’est pas bien, ce n’est pas mal, c’est juste totalement sans importance et ça ne doit pas venir polluer le débat "démocratique".

C’est la même chose en géopolitique où l’on fabrique des méchants sur mesure en fonction des intérêts, non pas des USA mais de la haute finance qui pilote le pays. Récemment par exemple dans "The Good Wife" on voyait les gentils rebelles syriens se faire massacrer par leur méchant gouvernement, ou bien dans "Leverage" les gentils héros déjouer un attentat fomenté par le méchant Hugo Chavez…

Le problème est que l’on fabrique les informations comme on fabrique les séries TV : on cherche toujours les armes de destruction massive de Saddam Hussein et les bébés tués dans des couveuses, on cherche toujours les charniers des civils "massacrés" par Kadhafi, les stocks de viagra distribués à ses soldats pour les motiver au viol… On a trouvé par contre le film porno bidouillé présenté par les médias comme une preuve desdits viols et les décors en carton-pâte au Qatar pour filmer les images de propagande. Je crains fort que l’on perde trace également des enfants supposément torturés par Bachar El-Assad. Pourquoi pas carrément des bébés que l’on forcerait à avouer où est caché leur biberon avant de les faire rissoler vivants dans de gigantesques poêles à frire ? Plus c'est gros, mieux ça marche.

Autre exemple: étant hispanophone, j’ai suivi sur internet le discours prononcé par Hugo Chavez à l’occasion de la venue d’Ahmadinejad. Il a insisté sur le fait que le peuple vénézuélien était un peuple pacifique qui n’a jamais attaqué personne, même si les États-Unis, qui eux n’ont pas hésité à user de la bombe atomique, s’imaginaient que la colline derrière les caméras allait s’ouvrir pour laisser apparaître des silos de missiles et que le but de cette visite était de les lancer conjointement sur l’Amérique… Éclats de rire dans l’assistance.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir que l’info retenue par les agences de presse était en gros, montage fallacieux à l'appui, que "Chavez et Ahmadinejad menaçaient d’envoyer des missiles sur les USA…"

Et c’est comme ça, tout le temps. Mais au moins aux USA, la liberté d’expression est encore un peu protégée par le premier amendement, ce qui n’est pas le cas en France, pays de l’anathème. Alors un conseil, fermez la télé, oubliez les journaux et allez sur Internet. Écoutez les sons de cloches, vérifiez les sources et faites-vous votre propre opinion. Et si votre emploi du temps ne vous le permet pas ou que vous êtes trop fainéants (ça demande du travail) partez du principe qu'on vous ment, vous gagnerez du temps.

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