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lundi 6 février 2012

Alain SORAL Quezako?


Il y a encore quelques mois, je ne savais même pas que ce type existait. Puis je suis tombé, au hasard du net, sur des critiques du personnage, haineuses et sans cohérence logique, qui ont aiguisé ma curiosité. Ce qui entre nous prouve l’immense connerie de ces gens qui pensent lui nuire quand en fait, en validant ses propos par des malhonnêtetés intellectuelles, ils lui font de la publicité.
Ne le connaissant pas, je n’ai pu me fier qu’à ses prestations audio-visuelles pour me faire une idée, pas forcément juste, du personnage.

On finit par s'habituer à son style et même à l'apprécier, mais au premier abord, il ne m’avait pas paru très sympathique, affichant une haute opinion de lui-même et confondant sens de l’humour auto-proclamé (et contestable) avec sens de la dérision et distribution, certes parfois pertinente, mais pas forcément drôle pour autant, de clins d’œil plus ou moins subtils à l’attention de pseudos-initiés, lesquels s’esclaffent sur le forum dès que le maître lance une "quenelle" (terme revendiqué par Dieudonné et symbolisant, si j’ai bien compris, la longueur de bras qu’on insère dans le "fion" du système).

Pour rester dans la "critique" et pour avoir lu son dernier ouvrage "comprendre l’empire", au demeurant fort intéressant et qui vaut largement les 15 euros dépensés, force est de constater qu’il écrit comme il parle. Cela rend parfois sa prose assez pénible à lire. C'est certes secondaire mais faute d’avoir jamais prouvé le contraire, le rejet du "snobisme de l'écrivain" qu'il assume pour justifier son style, ne répond pas à la question de savoir si les raisins sont effectivement trop verts ou simplement trop hauts.

En dehors de ces critiques de raclage de fond de tiroir qui n’apportent absolument rien sur le fond, il faut bien reconnaître que le bonhomme est impressionnant et qu'il faut se lever de bonne heure pour le prendre en défaut d’incohérence, sauf à sortir des choses de leur contexte, à ne pas tenir compte de son positionnement topique (et non universaliste) et d’un parcours maintes fois expliqué et, à mon sens, tout à fait logique.

Certes, ce n’est pas parce qu’un raisonnement est d’une cohérence sans faille qu’il est forcément juste et l’on pourrait, de façon malhonnête, tenter de décrédibiliser l’édifice en faisant remarquer que l’ajout de "Petits-Gris" extraterrestres au sommet (ou à côté) de la pyramide qu’il a dessinée ne nuirait en rien à la cohérence du raisonnement. Mais il ne s’agirait là que d’artifices et celui qui oserait l’affronter honnêtement et qui serait en mesure de réfuter ses idées en face à face de façon argumentée n’est pas encore né.

Qu’on soit d’accord ou non, sa pensée est un édifice solide et bien construit, au prix d’années de recherches, de travail et d’expériences de vie. Ce travail mérite le respect et ce d’autant plus lorsque, comme moi, on a conscience d’être un fainéant patenté.

Pour ce que j’en perçois, Soral est un humaniste au sens réel du terme, il a la foi (chose qui ne présuppose aucunement une conviction religieuse quelconque) et il aime la France. Je fonctionne sur un logiciel différent considérant que l’humanité est une plaie, à commencer pour elle-même. Je n’ai foi ni en un dieu quelconque ni dans l’homme. Quant à la France, si je l’aime bien, je ne suis pas forcément prêt à mourir pour la défendre.

De même si j’admets que, dans les faits, le nouvel Ordre Mondial est une mauvaise chose - et il faudrait être aveugle pour ne pas voir ses ravages - pensé différemment et avec une autre impulsion il serait, compte tenu de l’urgence, une meilleure alternative que la longue construction d’un conglomérat de nations, théoriquement respectueuses les unes des autres, avec pour seul garant de la stabilité de l’édifice, la mise en place hypothétique de "vraies" démocraties basées sur le bons sens et la générosité légendaire des peuples.
Surtout si l’on considère que nombre de centrales nucléaires peuvent nous péter à la gueule à tout moment et qu’on ne pourra pas les désactiver, ramenant des populations entières à l’âge des cavernes, par un processus démocratique..
Il n'en demeure pas moins que dans l'optique de ma survie immédiate en tant qu'individu égoïste le recentrage sur la nation reste le seul moyen d'espérer avoir encore à bouffer à moyen terme.

Le fait est que j’attends toujours avec impatience ses vidéos du mois, à l’issue desquelles, à tort ou à raison, je me sens toujours un petit-peu moins con.

Quant à son site, "Égalité et Réconciliation" j’avoue que j’ai eu un peu de mal à en comprendre le slogan : "Gauche du travail et droite des valeurs".
J’ai toujours cru, naïvement, que les valeurs de la droite c’était le droit à la libre entreprise, donc le droit à l’exploitation du travail des autres et que "la gauche du travail" c’était la revendication du droit à être des esclaves, ce qui fait qu’effectivement il y a un terrain d’entente et que tout le monde est d’accord.
En fait, ce serait plutôt une tentative de tracer une ligne nette entre les artisans et petits patrons associés aux travailleurs d'un côté et l’économie amorale du "tout-profit" de l'autre.

Il n’en demeure pas moins que ce site, que je considère d’utilité publique, est une véritable mine d’informations alternatives qui aident à la prise de conscience de la totale inversion des valeurs par les médias dominants. Gare toutefois à garder son esprit critique et à ne pas tomber dans l’excès inverse, les saints n’existant pas en ce bas monde…

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