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jeudi 22 mars 2012

Tuerie de Toulouse : question de prénom?

La chose taboue que l’on n’évoque jamais quand on parle des religions (catholique y compris) c’est que dans la plupart des cas, elles nous sont imposées par nos parents, parfois dans notre chair et, en tout cas, par un conditionnement abusif, avant que notre esprit critique soit suffisamment développé.
Lorsque des parents privent leurs enfants de leur liberté spirituelle en leur imposant leur foi, présentée comme la seule « vraie » (sinon pourquoi l’imposer à ses enfants) il est difficile de prêcher ensuite la tolérance, si ce n’est sous forme de pitié condescendante envers des brebis égarées qui pataugent dans l’erreur.

C’est encore plus grave quant au nom d’une religion on baptise égoïstement ses enfants d’un prénom qui va rendre leur intégration et leur vie encore plus difficile.
Certes, s’appeler Alexandre au lieu de Mohammed ne rend pas blond aux yeux bleus, mais c’est un rappel permanent à soi (et aux autres) qu’on est Français au lieu d’être un rappel permanent qu’on est musulman.

Comment expliquer autrement que des jeunes pourtant nés en France ne se sentent pas Français, au point de tuer des compatriotes avec un glacial détachement ?

En clair : Alexandre Merah aurait-il commis les mêmes horreurs que Mohammed Merah?

A ceux qui trouvent que j’exagère la portée d’un simple prénom, je rappellerai que la première chose que fait une personne qui se convertit à l’Islam, c’est justement de se choisir un nom musulman (Cassius Clay -> Mohammed Ali).

Pourquoi devenir Français devrait-être moins exigeant que de devenir musulman ? 

Quand mon père est arrivé d’Espagne, on lui a francisé son prénom sans même lui demander son avis, comme cela était courant à l’époque. Et ça ne choquait personne.

Je pense que si les tragédies Montalbanaises et Toulousaines ont servi à quelque chose, c’est à montrer les limites de la reddition aux communautarismes. Celui qui veut devenir Français doit adopter un prénom à consonance Française (exit aussi les « Brian » et autres snobismes anglo-saxons), celui qui nait en France également. Ce n’est pas nier les droits des communautés, car on ne le rappellera jamais assez, les communautés en tant que telles n’ont aucun droit dans un État laïc.

Il n’est pas normal que des gens qui vivent en France depuis plusieurs générations ne se sentent pas Français.

L’intégration a échoué. Il faut retourner à l’assimilation ! 

Ceux qui aiment la France (la vraie, pas la « multiculturelle sur mesure ») n’y verront aucun inconvénient et seront les bienvenus. Ceux qui ont honte d’être Français, personne ne les retient.

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