Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

lundi 23 avril 2012

Et maintenant ?

On nous a d’ores et déjà imposé le choix d’un gouverneur de la province France en lieu et place d’un président de pays souverain. La question qui se pose est de savoir si la chose est irréversible. Les forces qui détiennent ce pouvoir qu’on vient de leur transférer vont en tout cas tout faire pour que ça le devienne.

Bien sûr la fumisterie va s’étaler au grand jour quand Hollande va soit devoir trahir ses promesses et mener une politique de « rigueur » extrême, soit devoir affronter la fessée des marchés dont il nous oblige à accepter la domination. Ça va être d’autant plus jouissif (on s’amuse comme on peut) que les cons qui l’auront porté au pouvoir auront encore la main dans la position qu’elle avait au-dessus de l’urne (pour le coup funéraire), tellement ça va arriver vite.

La colère suscitée va être d’autant plus grande que Mélenchon, bien qu’ayant joué un rôle de composition jusqu’à la caricature, a eu au moins le mérite de rappeler à la gôôôche que la gauche c’était aussi (je dirais même avant tout) la lutte des classes (et que subséquemment nombre de bobos se retrouvent de fait du mauvais côté de la baïonnette).

L’UMP quant à elle, va probablement se désintégrer, tandis que la « justice » à laquelle on aura donné le feu vert va finir la sale besogne en faisant remonter à la surface toute la boue qu’on peut s’attendre à voir remonter après 5 ans d’une politique de caniveau, tristement pas plus corrompue que celles qui l’ont précédée, mais plus assumée.

Le Front National va voir sa position confortée également par la concrétisation de ses prévisions sur les évènements à venir et du coup, va s’inscrire dans une stratégie de long terme dans laquelle malheureusement il risque de perdre son âme, plus préoccupé à développer un appareil désormais attractif pour les carriéristes et opportunistes de tout poil qu’à se battre pour ses idées. Il deviendrait alors comme tous les autres partis politiques. Marine Le Pen doit absolument être vigilante sur ce point si elle veut garder la crédibilité acquise auprès de cette frange de la population encore hélas minoritaire mais en expansion et qui a enfin cessé de regarder le doigt pour se focaliser sur la lune.

Tout n’est pas perdu. Le projet de Marine le Pen reste valable. Le problème c’est qu’elle devra certainement l’appliquer à une France en ruines car la survie éminemment provisoire du système économique complètement fou qui nous gouverne ne peut se faire qu’au prix du saignage à blanc des populations. C’est pour cela qu’il faut continuer à dénoncer les mensonges et les médias jusqu’à ce que trop de gens en prennent conscience et que les couleuvres deviennent trop grosses pour que même une mangouste (ou un blaireau) ne puisse les avaler. Jusqu'à ce que les gens (on peut rêver) se libèrent de ce carcan qui les condamne sous prétexte de "suffrage universel" à fermer leur gueule pendant 5 ans quoi qu'il arrive.

La question qui demeure, cependant, est de savoir si cela aura encore une importance. Que faire si le système oligarchique a pu entre-temps s’assurer de son maintien en place par la force sans plus nécessiter le recours à des faux semblants de démocratie ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire