Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

jeudi 31 mai 2012

Hollande pays des moulins à vent



Comme tous les Français, j’attends beaucoup de ce dialogue social démarré sur les chapeaux de roues entre un gouvernement qui ne peut rien faire et des syndicats qui ne représentent personne (ce qui ne les empêche pas de ne pas être d’accord entre eux).

C’est vrai que lesdits syndicats ont eu des rôles divers et variés au cours de l’histoire, de Force Ouvrière créé et financé par la CIA après la Seconde Guerre mondiale, par le truchement d'Irving Brown et de Robert Bothereau, à la CGT longtemps l’agent de décohésion sociale en France du PCF aux ordres de feu l’URSS, avant de devenir tous ensembles, notamment sous Sarkozy, en échange du maintien de l’opacité de leurs finances internes, des récupérateurs de colères populaires à canaliser vers des voies de garage avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.

Une nouvelle étape dans l’absurde a encore été franchie quand la CGT, sortant complètement de son rôle, a appelé à voter Hollande (après avoir servi de service d’ordre et de support logistique à Mélenchon). Je ne parle même pas de l’exclusion de certains adhérents au seul motif qu’ils étaient membres du FN. Je vois mal quelle place il reste pour la défense des travailleurs dans cette tambouille strictement politicarde. Je sais c’est naïf, mais on ne se refait pas.

Mais bon, pas d’affolement, l’agitation actuelle dont le principal effet est d'enrhumer les mouches, n’est qu’une prise de contact entre partenaires complices sociaux en  prévision des lendemains qui chantent qui nous seront concoctés en juillet… après les élections.

Pendant ce temps Montebourg a déjà sauvé à lui tout seul la moitié de l’industrie Française affrontant vaillamment l’avalanche de plans sociaux prédits par Marine Le Pen pour après les élections sous les quolibets de l’UMP qui jurait, croix de bois, croix de fer, que jamais, au grand jamais, ils n’avaient demandé à leurs amis de différer les conséquences d’une crise «derrière nous» jusqu'au lendemain de la réélection espérée du menteur à talonnettes.

On peut reprocher tout ce que l’on veut à Marine Le Pen et projeter sur elle les fantasmes les plus délirants, mais force est de constater que contrairement aux autres, elle ne s’est pas trompée sur grand-chose dans ses prévisions et ses diagnostics. Pour mémoire après la Grèce elle avait annoncé l'Espagne laquelle, étant donné la faillite camouflée de la totalité de son système bancaire au-delà des capacités salvatrices de l'Europe, va malheureusement lui donner encore une fois raison.

Libre à vous de vous obstiner et de croire que Hollande va réussir avec les mêmes méthodes là où Sarkozy a échoué et qu’on va encore une fois sauver la Grèce, l’euro, la croissance, le monde et la confédération intergalactique des planètes grâce aux euro-bonds qui sont au mot « dettes supplémentaires » ce que « non-voyant » est au mot « aveugle ».
Il faut juste garder à l'esprit qu'il y a une limite à la naïveté au-delà de laquelle on ne peut plus vraiment reprocher à nos hommes politiques de nous prendre pour des cons.

mercredi 30 mai 2012

J'ai deux Zemmour, Taubira et... ♫



Bien que je doute que ma modeste contribution serve à quelque chose devant ce que je qualifierai pudiquement de manque de flexibilité intellectuelle de l’internaute lambda lequel pourtant, contrairement au téléspectateur végétatif, n’est qu’à quelques clics de tous les éléments nécessaires à une saine réflexion, je vais tenter une explication de texte de la chronique tellement décriée de Zemmour sur Taubira.

Je précise que j’essaie d’expliquer le positionnement de Zemmour et non le mien qui est plus nuancé.

Zemmour dit depuis longtemps, fait irréfutable, que les prisons sont majoritairement peuplées de Maghrébins et de noirs et que la majorité des délits, y compris et surtout, ceux commis par les mineurs, sont le fait des mêmes franges de la population. Le fait, pour être moins choquant, de parler, à la place, de « personnes de couleur » et de « gens issus de l’immigration subsaharienne », ne change rien à la chose. Ce sont simplement des faits, lesquels n’impliquent aucune commutativité au sens mathématique et n’avalisent donc pas la thèse à la fois fausse et discriminatoire selon laquelle tous les noirs et les maghrébins (ou même une majorité d'entre eux) seraient des délinquants.

La plupart de ces délits étant commis par des hommes, en supprimant les tribunaux correctionnels pour les adolescents récidivistes et les peines plancher, Taubira favorise donc bien mécaniquement principalement des jeunes hommes noirs et maghrébins.

En ce qui concerne le harcèlement sexuel, il est le fait principalement d’hommes en situation de pouvoir dans l’entreprise donc, encore un constat, en majorité « blancs ». En outre en dehors de son côté tout à fait louable et justifié, il ne faut pas oublier que derrière cette loi se cachent aussi des mouvements féministes intégristes à dominante « lesbienne haineuse et castratrice » dont les visées vont beaucoup plus loin que la simple protection légitime des femmes en position de faiblesse. 

Il ne faut quand même pas négliger qu’une part conséquente des rencontres aboutissant à un mariage ou une union se font sur le lieu de travail dont l’asexuation complète n’est vraiment souhaitée ni par les uns ni par les autres.

En tous les cas, ceux qui seraient les plus concernés par les conséquences d'une loi votée à la va-vite sans une réflexion préalable de pur bon sens et sans définition juridique rigoureuse sont, mécaniquement, principalement des hommes «blancs».

On peut donc critiquer tant qu’on veut dans ce raisonnement la non prise en compte des causes sociales et culturelles qui poussent les uns vers la délinquance et les autres vers la «prédation sexuelle», mais d’un point de vue logique et factuel il est parfaitement fondé, même si c’est forcer un peu le trait, de dire que les orientations de la ministre de la justice mettent «les femmes et les jeunes des banlieues dans le bon camp des victimes à protéger et l’homme blanc dans le mauvais».

Il est clair que la généralisation "l'homme blanc", certes abusive et un brin provocatrice, ne doit bien évidemment pas être prise au pied de la lettre, ce qu’auront compris tous ceux capables d’appréhender le second degré et dont le nombre, au vu des réactions sur le net, ne tend pas vraiment à justifier notre place en haut de la chaîne alimentaire.

Tout ce qu'on peut reprocher à Zemmour c'est donc, au pire, de parier sur la bêtise ambiante pour rendre subversifs sur le fond des propos qui ne le sont pas factuellement sans que, du coup, on puisse légalement le lui reprocher dans notre société où comme chacun le sait la liberté d’expression est absolue tant qu'on parle des choses autorisées.

mardi 29 mai 2012

Lagarde erre

http://large.canalblog.com/tag/FMI


Je veux bien que l’on soit abrutis par le conditionnement scolaire et médiatique ainsi que par les métaux lourds qui migrent dans notre cerveau depuis les vaccins, les emballages en aluminium et les diverses saloperies que l’on mange et que l’on respire, contribuant à nous rendre mous du bulbe, mais les propos de Christine Lagarde, ce week-end sur la Grèce, sont l’archétype même de la manipulation médiatique. 

Le comble de l’ignominie étant de citer une école africaine où « les enfants ont une chaise pour trois » et sont de fait plus méritoires de son aide divine que ces fraudeurs de Grecs qui ne paient pas leurs impôts.

Comment oser se plaindre quand il y a tellement plus malheureux que nous ?

Il faut quand même savoir qu’avant d’être détournées allègrement par les oligarchies locales, les « aides » du FMI en Afrique, comme partout ailleurs, sont conditionnées à l’acceptation de privatisations massives lesquelles ont pour unique conséquence le pillage en règle des ressources du pays et l’aggravation de la misère.

J’attends toujours qu’on me cite un Pays, d’Afrique ou d’ailleurs, qui s’en est sorti grâce au FMI.

En outre, il n’est de problème, dans aucun village d’Afrique, que le don généreux d’un mois du salaire de notre distinguée concitoyenne ne pourrait régler définitivement si, comme elle le prétend, elle se sent autant touchée par la misère d’autrui.

Pour en revenir aux Grecs chez lesquels, exceptionnellement, elle n’est pas invitée à aller se faire voir, ceux qui ne paient pas leurs impôts, pas plus que leurs congénères aisés dans tous les pays du Monde,  ne sont pas ceux à qui on est en train de serrer impitoyablement la vis.

Et puis, autant les Grecs, aussi impécunieux soient-ils, pourraient concevoir que lesdits impôts servent à construire des routes, des hôpitaux et des écoles, autant ils auront du mal à creuser dans leur minimum vital dans le seul but de payer des intérêts aux banques, à l’instar de la France d’ailleurs où, pour ceux qui l’ignorent, la totalité du montant de l’impôt est déjà consacré au paiement des intérêts de la dette.

Combien de temps allons-nous accepter de payer de plus en plus pour avoir de moins en moins en matière d’infrastructures et de services publics ? Et pire que tout, il faut en plus supporter qu’on nous prenne pour des cons.

lundi 28 mai 2012

EUROVISION



Rassurez-vous, je n’ai pas perdu mon temps à regarder cet OMNI (objet médiatique non identifié) que tout le monde s’accorde à trouver affligeant, même ceux qui, tous les ans, s’obstinent masochistement à se l’infliger.

Je ne vais pas non plus me lamenter sur le score prévisible et déplorable de « la France » résultat, entre autres, du copinage qui prévaut, comme partout dans notre société, dans les choix des compositeurs, chanteurs et autres paroliers, stylistes et chorégraphes lesquels, année après année, se partagent un gâteau payé par notre redevance en dépit, souvent, de leur médiocrité et de leur manque de talent.

Ce que je trouve particulièrement triste dans ce spectacle, c’est que sans les commentaires de présentateurs encore plus au ras des pâquerettes que l’émission ne l’impose, il est carrément impossible de deviner le Pays représenté par chacun des candidats pour la bonne raison qu’aucun des candidats n’est représentatif. A de rares exception près, on assiste à un défilé plus ou moins formaté de pantins habillés n’importe comment et qui pour la plupart chantent en globish

Pourquoi donc ne pas imposer de chanter dans sa langue nationale, avec comme pour toutes les autres compétitions le drapeau ou les couleurs du Pays présents sur les tenues où à défaut, quand les quelques centimètres carrés de tissus recouvrant certaines chanteuses ne le permettent pas, sur la scène ?

C’est donc ça cette Europe qu’on veut nous imposer, uniforme dans sa médiocrité ?

Même dans des occasions aussi triviales, on peut mesurer que la direction prise n’est pas la bonne. En outre en dépit des Eurovision, festival de Cannes et autres Roland-Garros (panem et circenses) qui nous distraient pendant qu’on nous pond dans le dos des traités internationaux et qu’on prend des décisions à notre place, la crise n’est jamais vraiment très loin.

La victoire à l’Eurovision laquelle implique  l’organisation de la manifestation l’année suivante par le pays vainqueur, est devenue une patate chaude. L’Espagne par exemple a vivement déconseillé à sa candidate de gagner, le pays pouvant difficilement assumer, tant financièrement que politiquement, compte tenu de la crise,  les coûts d’une telle organisation.

Réjouissons-nous, quand-même, car pour notre beau pays au moins, ce dilemne n’est pas près de se poser.

dimanche 27 mai 2012

UMP : Une Mauvaise Pente

http://reiss.over-blog.com/article-combat-des-chefs-a-l-ump-56355598.html


Les puristes diront que le sigle U.M.P. a loupé sa vocation à devenir un acronyme puisqu’il peut se prononcer comme un mot : « ump ». On aurait pu ainsi se moquer de cette droite caviar en qualifiant ce met délicat d’œufs de l’ump. Mais sigles ou acronymes, dont on use et abuse dans notre société, ont ceci de pervers qu’on oublie généralement le nom qu’ils abrègent.

UMP signifiait originalement « Union pour la Majorité Présidentielle ». Anticipant de façon curieusement prémonitoire que ce nom pourrait être source de confusion en cas de perte des élections, la signification en a été changée en « Union pour un Mouvement Populaire ». Dans le premier cas on comprend, dans le second il faut faire un plus grand effort d’imagination.

Dans tous les cas, ce souci d’économie et de recyclage, qu’on aurait aimé voir appliquer avec autant de zèle à la gestion de notre beau pays, est éminemment louable. Pour rester dans ce même esprit on pourrait proposer la signification plus d’actualité de : « Union pour la Machine à Perdre ».

En effet, comme si la persistance absurde dans la diabolisation du FN ne suffisait pas, voilà maintenant que s’instaure une pitoyable guerre des chefs entre celui sensé avoir dit qu’en dessous de 5000€ par mois on n’avait que des minables et le fils spirituel de feu Joël Le Theule, dans le privé beaucoup plus enjoué (pour ne pas dire gai) que son air habituel et certains de ses positionnements, pour le coup hypocrites, pourraient le laisser supposer et amateur, de surcroit, d'appartements somptueux aux frais du contribuable.
Cela m’inspire encore une idée pour ce sigle décidément recyclable à l’infini : « Union pour la Médiocrité Politique ».

Le parti Socialiste suffisant amplement à assurer la défense du capitalisme sans frontières, cette UMP sans programme et sans chef connaît une crise d’identité sans précédent à la mesure de la prise de conscience de son inutilité. On pourrait dès lors s’interroger si UMP ne signifie pas plutôt « Union vers une Mort Prochaine ». Ce serait certainement souhaitable car on y verrait plus clair dans le paysage politique et cela permettrait la naissance d’une autre opposition en déplaçant l’axe fictif « gauche / droite » vers celui, plus concret, de « nation / mondialisme ».

Non pas que la nation avec son drapeau, son hymne et ses flonflons soit la panacée universelle, mais c’est la seule structure capable de nous prémunir, par la force décuplée des solidarités réelles et du travail en commun, contre le mauvais grain qui s’annonce. L’idée d’un monde unique et uni est en soi généreuse, mais tant la mondialisation présentée mensongèrement comme un mouvement naturel inéluctable, que le mondialisme qui cherche à la bâtir sur des bases pourries, sont des voies qui ne pourront conduire qu’à la catastrophe qu’elle soit financière, humaine ou écologique.

samedi 26 mai 2012

La vérité si je mens



Même si, j’en suis persuadé, il existe des individus pervertis au-delà de l’humain, la majorité d’entre nous conserve quelque part, au moins sous forme embryonnaire, cette notion élémentaire du bien et du mal qui prend sa source bien au-delà des dogmes et de la morale.

Force est de constater que même certains de ces journalistes que je critique souvent, saisissent de temps à autre une occasion de soulager à peu de risque leur conscience par une petite phrase, un lapsus, une remarque ou une affirmation déguisée en question qui dénoncent le système.

Leur façon à eux de dire : « j’ai besoin de bouffer (et d’avoir une piscine dans ma maison de campagne), mais si les choses bougent et que le rapport de force s’équilibre, je suis prêt  à le faire pencher du bon côté car à trop m’asseoir sur la déontologie, j’en ai comme des hémorroïdes morales.»

Ces gens se manifestent plutôt à la radio, la télé recrutant exclusivement parmi les plus talentueux à se soumettre ou les trop cons pour comprendre (l’un n’excluant malheureusement pas l’autre), ce qui provoque parfois une pathologie référencée par de plus en plus de thérapeutes sous le vocable «d’aphatie» mentale canalplusienne.

Des fonctionnaires zélés de la pensée unique qui, dans un commun effort, mettront toujours un point de déshonneur à être, sinon plus royalistes que le roi, en tout cas plus européistes qu’Attali lequel, et c’est révélateur, n’est qu’à une inversion de voyelles près de la faculté qu'ont les huns à la place des autres d’empêcher l’herbe de repousser partout où ils passent (ce qui ne serait pas souhaitable car c'est un homme qui voyage beaucoup).

En outre, en raison des projecteurs braqués sur elle, la piste aux étoiles cathodique ne laisse aucune marge de manœuvre aux improbables qui auraient pu miraculeusement passer entre les mailles. Comme disait Coluche : «A la télé ils disent rien: c’est normal y a trop de gens qui regardent!»

Tout ça pour dire que ces derniers jours, j’ai été réveillé au son d’une radio nationale coup sur coup par une interview gentillette du Front National et une chronique assez honnête sur la situation internationale, au point que je me suis demandé si je n’étais pas en train de rêver que je m’étais réveillé. 

Ce matin, hélas, la même chroniqueuse, les doigts probablement encore endoloris des coups de règle reçus, a cru bon de faire un peu de zèle, l'air de rien, sur les droits de l’homme en Russie, pays redevenu du jour au lendemain, comme vous l'avez sans doute remarqué, une infâme dictature.

Bien sûr, seuls de pervers complôtistes pourraient voir dans cette chute en disgrâce diplomatique un lien quelconque avec le fait que, contrairement à ces lieux de sérénité et de tolérance que sont, entre autres, le Qatar et l'Arabie Saoudite, Poutine ne fait pas vraiment avancer l’annexion stratégique de la Syrie et de l’Iran programmée par les gentils démocrates si prompts à défendre les droits de l'homme .. à pomper du pétrole pour leur compte.

Ce qui est pervers ce n’est pas tant les dénonciations, parfois justifiées, et certains mensonges repris en boucle à l’unisson sans prendre la peine de vérifier, que le « deux poids deux mesures ». A quand la chronique enflammée sur les États-Unis qui ont fait rien moins qu'avaliser entre autres et en dépit d’un président « prix Nobel de la Paix » : l’assassinat politique, l’espionnage systématique, la torture (sous réserve quand même qu’elle ne laisse pas de traces physiques) et l’emprisonnement sans procès de tout citoyen pour une durée indéterminée…?

Preuve, au passage, s'il en était besoin, que si elle veut s'en donner la peine, la gauche peut faire largement aussi bien que la droite...

vendredi 25 mai 2012

Les con|damnés



La presse s’obstine à ne pas parler des vrais problèmes pour nous faire croire, jusqu’aux prochaines élections, que la moitié du monde n’est pas en train de se révolter d’une façon ou d’une autre et que grâce aux pantins que nous avons élus à la place des pantins que nous avons déchus, tout est sous contrôle.

D'ailleurs la France ne conserve-t-elle pas son "triple A" façon Moody's? : Ah, Ah, Ah!

Comme il faut bien remplir les feuilles de choux, on an droit à Montebourg qui se fait «pulvariser» (je sais, c'est gros, mais je n'ai pas pu résister) par l’UMP en raison de sa condamnation. Condamnation grâce à laquelle on apprend que l’insulte est une valeur républicaine puisque, selon notre premier ministre à la virginité judiciaire dûment réhabilitée, seul «le manquement aux valeurs républicaines» était visé par les déclarations vibrantes de François Hollande quand il assurait, sans que personne ne lui ait rien demandé, des trémolos dans la voix et une auréole derrière la tête, qu’il n’y aurait jamais de personnes condamnées dans son entourage.

Au vu de l’évolution de la situation mondiale, je crains pour ma part, et au risque de le faire mentir encore une fois, que le nombre de personnes condamnées autour de lui ne se rapproche dangereusement des 67 millions.

Mais bon, tant Montebourg que certains de ses collègues et néanmoins amis, auraient pu découper père et mère en morceaux avec une râpe à fromage émoussée en dansant tout nus au clair de lune avec une plume dans le ... qu’il serait encore difficile à Hollande de les répudier.

Tout ce joli monde fait en effet partie selon cet article, très édifiant et bien documenté, d’un réseau de gens triés sur le volet admis dans le cercle très fermé des «Young Leaders»  programme mis en place par la French American Fondation (dont un des présidents a fini rien moins que premier directeur de l’histoire en charge de la coordination de tous les services secrets américains), elle-même fondée à l’initiative de l'altruiste notoire VGE qui, outre son amour immodéré pour les diamants et les princesses décédées, est en partie responsable du renoncement de la France à son autofinancement au profit des marchés financiers auxquels, on ne le rappellera jamais assez, ont été versés 1400 milliards d'euros d'intérêts.

Autant dire que cette institution n’a vocation à en faire ni des smicards ni des ennemis acharnés de l’hégémonie américaine.

Donc François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders » qui viennent en remplacer d’autres (Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab…).

On vous avait pourtant prévenus : "le changement, c’est maintenant !"

jeudi 24 mai 2012

Econominables



Quand on voit que l’Allemagne arrive à emprunter gratuitement sur les marchés, tellement les investisseurs, pas vraiment altruistes dans l’âme, ne savent plus où placer leur monnaie de singe et que, selon une formule sublime et pince-sans-rire tirée de cet article du quotidien  la tribune

« les investisseurs s’intéressent plus au retour de leur investissement qu’à leur retour sur investissement »

on voit bien que la panique, que l’on peut difficilement taxer d’irrationnelle, est générale et que non seulement la Grèce est out, mais que l’euro lui-même est cuit.

D’ailleurs cet Euro avec lequel on nous enfume sommet après sommet n’est que l’arbre qui cache la forêt d’une "crise" qui est avant tout celle de la dette.

Certes l’euro, maison construite à la va-vite sans les fondations politiques, économiques et culturelles pour la soutenir n’est pas capable de résister à un tsunami économique, mais en nous focalisant sur cet écran de fumée on cherche à nous faire oublier que c’est quand même et avant tout le tsunami en question qui est le problème majeur dans cette histoire.

Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire, ce tsunami-là n’est pas un phénomène météorologique ou une fatalité contre laquelle on ne peut rien, comme par exemple les parachutages électoraux ou la voix de Carla Bruni. Il est le résultat de la soumission, par la corruption des politiques, à une mafia économique laquelle prospère par le biais d’un système de prêts contre intérêts dont le principe même est absurde dans un univers autre que mathématique.

Ce mécanisme pervers conduit d’abord à toujours produire davantage pour rembourser des intérêts croissants tout en empruntant, toujours contre intérêts, pour financer les moyens de production. On voit vite les limites dans un univers fini et sur une planète dont les ressources ont été pratiquement anéanties en moins de deux siècles.

La croissance si chère à Hollande n’a donc d’autre finalité, au prix de la destruction accélérée de la planète, que de permettre de payer des intérêts et d’assurer le plus longtemps possible la survie de cette escroquerie inique.

Dans un premier temps, après nous le déluge, ce n’était pas si mal car tout le monde vivait à crédit et consommait allégrement.

Ce qui a emballé le système, c’est qu’il est basé sur l’extravagant privilège accordé aux banques (et depuis quelques décennies refusé aux états), par un simple jeu d’écriture, de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas (réserve fractionnaire).

Par ce tour de passe-passe, la banque ne vous prête pas d’argent, puisqu’elle n’en a pas. Elle reconnaît simplement que vous lui en devez et c’est cette dette qui figure alors sur votre compte en banque. Je vous invite à visionner l’excellente vidéo de Paul GRIGNON pour comprendre à la fois comment cela fonctionne et à quel point c’est scandaleux.

La spirale infernale a ensuite été amplifiée par la création de produits financiers ubuesques permettant de par la titrisation d’à peu près n’importe quoi, notamment les garanties en cas de défaut de paiement, de gagner de l’argent virtuel en pariant autant sur les mauvais que sur les bons résultats. Un gigantesque casino et une machine à pomper toutes les richesses, bien réelles, elles, de la planète au profit de quelques-uns, lesquels se retrouvent ainsi protégés et à l'abri des conséquences que tout les autres devront affronter quand l'argent, basé sur rien, vaudra le prix du papier toilette et aura le même usage.

Au passage, toujours par la corruption, le système a imposé à ses politichiens de fusionner les banques de dépôt et d’investissement arrivant à ce résultat impressionnant que si une banque joue et gagne c’est pour elle, si elle joue et perd, l’État doit la renflouer sous peine de voir sa population privée de ses économies.

Donc en résumé et en simplifiant un peu (la spéculation n'étant pas limitée aux banques), les options qui nous restent se résument dans ce choix cornélien entre :

1)    refuser de rembourser à des banques des intérêts sur des prêts qu’elles ont consenti à nos états avec de l’argent qu’elles n’avaient pas et qu’ils auraient pu se prêter à eux-mêmes sans intérêt ,

2)    serrer la vis des populations pour reculer la date du défaut de paiement lequel, étant donné la nature même du système (exponentiel dans un monde qui ne l’est pas), finira de toutes façons par arriver … mais (quelques pots-de-vins et financements de campagnes politiques) plus tard.

Inutile de dire que si les grecs n’auront guère le choix, nos braves politiques bénéficiant eux-mêmes des miettes de ce racket financier, vont à n’en pas douter, le cœur sur la main, nous protéger et nous se servir…

mercredi 23 mai 2012

Mélenchon ça rime avec ...

Hénin-Beaumont (entre autres).


 


Pris d'une impulsion soudaine et surement victime de ce vent d'autan lequel a soufflé en rafales toute la journée d'hier et qui, c'est bien connu, finit par taper sur le système des gens mentalement instables, je suis allé faire un tour sur le blog de Jean-Luc Mélenchon

Un blog d'un style impeccable et d'une syntaxe irréprochable, de surcroît fort urbain, courtois et de bonne tenue. Libre à chacun de croire, à l'instar des naïfs qui lui répondent, tout émoustillés d'être copains avec le grand-homme, que c'est lui qui le rédige.

A sa décharge, la quasi-totalité des politiques confient cette tâche besogneuse à de petites mains (dotées quand même d'une grosse tête).

C'est d'ailleurs cette même excuse ("les autres aussi le font!") qu'il invoque en guise de justification à son parachutage à Hénin-Beaumont mettant en avant celui, en apparence peu glorieux il faut bien l'admettre, de Marion Le Pen et autres Philippot, Collard et (plus inattendu) Gollnisch dans toutes les circonscriptions "gagnables".

D'un autre côté on ne peut pas non plus totalement reprocher au FN son souhait que les rares élus auxquels, peut-être, le système permettra d'accéder aux bancs de l'Assemblée soient des "pointures" habituées aux médias et capables de faire entendre leur voix. Sans compter que leur notoriété pourrait, quand le parachutage ne heurte pas de sensibilités militantes locales, faire la différence entre gagner un siège et presque le gagner.

En tous les cas, ce genre de raisonnements tordus qui caractérisent notre fringant révolutionnaire revient à avaliser que le fait qu'il existe des assassins justifie d'en devenir  un soi-même.

En outre, cela n'explique toujours pas en quoi, avec en perspective une crise économique et humaine majeure, combattre prioritairement Marine Le Pen peut aider dans cette lutte tant claironnée contre la finance internationale laquelle, cela ne fait aucun doute, doit déjà faire sous elle en tremblant devant cette effrayante perspective. Même s'il se défend d'en faire une obsession et de rechercher l'attention médiatique, ça y ressemble un petit peu quand même.

Malgré tout, je n'ai pas tout à fait perdu mon temps car entre deux états-d'âmes et une digression métaphysique sur l'éclair qui a frappé l'avion présidentiel, faisant la preuve de par le raisonnement mis en œuvre d'un manque de sens logique évident (relevé amicalement au passage par quelques uns de ses fans), j'ai appris quelque chose que j'ignorais. 

Dans un paragraphe empreint d'une émotion à peine contenue devant un sujet qui apparemment lui tient à cœur, le leader du Front de Gauche rappelle qu'en 1960, en France, l'homosexualité a été classée dans la catégorie des "Fléaux sociaux" et n'a été dépénalisée qu'en 1982.

Il est clair que depuis cette triste époque, étant tombés comme d'habitude, en bons Français réfractaires au juste milieu que nous sommes, dans l'excés contraire (lequel, par contre, ne semble gêner aucunement notre fervent progressiste), le "fléau social" a muté en fléau médiatique et que le prosélytisme homosexuel est devenu à n'en pas douter, comme tant d'autres choses, "une chance" pour la France... 

Surtout quand on commence le bourrage de crâne dès l'école, avec la théorie du genre ou des inepties comme des contes homos pour enfants tels que celui-ci et que le mot improbable "hétérophobie" est sorti spontanément du néant en réaction à une situation parfaitement surréaliste.

D'un autre côté, il est vrai que l'homosexuel (surtout urbain) consomme sensiblement plus que l’hétéro et que, quand on voit à qui profite le crime, on reste quand même dans une certaine logique économique. Surtout de la part d'un faux pourfendeur d'un système financier mercantile qu'en réalité il n'attaque jamais que verbalement et que par ailleurs, volontairement (ou non, pour lui laisser le bénéfice du doute), il contribue de toute évidence à renforcer.

mardi 22 mai 2012

Gesticulaschtroumfs


Sarkozy est parti, mais il nous a laissé sa méthode brevetée d’enfumage et de gesticulations. Le problème c’est qu’avant on avait un seul Gargamel de droite et que maintenant nous avons à la place une nuée de petits schtroumpfs de gauche qui font exactement la même chose.

Il ne faut pas perdre de vue que ce gouvernement est complètement fantoche pour la double raison qu’il ne dispose pour l’instant d’aucun parlement pour l’appuyer et qu’il sera sensiblement remanié en fonction du résultat des législatives.

Les ministres pléthoriques qui le composent sont donc tous sur un siège éjectable et doivent faire semblant d’exister tout en ne pouvant  concrètement absolument rien faire.

Du coup la machine a fumée tourne à plein, le ministre de l’éducation annonce la semaine des cinq jours à l’école avant même d’avoir pu poser ses fesses dans son nouveau bureau, Montebourg convoque les partenaires sociaux probablement pour leur serrer la main à défaut de pouvoir faire autre chose, la ministre de la culture a déjà apparemment réformé Hadopi, Taubira a déjà supprimé les tribunaux correctionnels pour les mineurs…

Le Grand Schtroumpf n’est pas en reste puisque bravant les éléments et affrontant la foudre, il a déjà imposé la croissance au monde et vidé l’Afghanistan.
Sans compter qu’il a baissé son salaire de 30% ce qui compte tenu du fait que son prédécesseur l’avait augmenté de  170%, lui laisse quand même, étant nourri, logé et blanchi, une petite marge de manœuvre.

La presse et les médias jouent leur rôle d’abrutisseurs publics en applaudissant des deux mains, comme s’il se passait réellement quelque chose. Le changement c’est maintenant, et ça doit se voir… en tout cas jusqu’au législatives.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas Seguela  (ni Joseph Goebbels d’ailleurs) qui a inventé la propagande relookée aujourd’hui en «communication», mais l’américain Ely Bernays (neveu par alliance de Sigmund Freud) et c’est à ce dernier qu’il revient de se voir attribuer la fameuse citation «Plus c’est gros, plus ça marche!».

Nous vivons grâce à lui cette époque formidable où les aveugles sont des «malvoyants», les chômeurs des «demandeurs d’emploi», les femmes de ménage des «techniciennes de surface» et les gesticulations politiques des «impulsions» et des «gestes forts». Gageons que bientôt on appellera une assiette vide «promesse de repas potentiel».

lundi 21 mai 2012

Aube Dorée

Depuis les élections Grecques on nous bourre le mou avec le parti néo-nazi « Aube Dorée » sensé effrayer la ménagère de plus de cinquante ans.

Je dois être quelqu’un de particulièrement infâme, car à part son air constipé et le ton que l’on pourrait difficilement qualifier d’enjoué de son discours, je n’ai pas été choqué plus que ça par les propos de son leader lors de sa conférence de presse.

Surtout quand on sait qu’on estime en Grèce le nombre d’immigrés clandestins à plus d’un million, soit dix pour cent de la population. C’est un peu comme si on avait sept millions de clandestins en France avec en même temps trois fois plus de chômeurs qu’aujourd’hui.

Les gens sont peut-être cons, mais ils savent encore faire des soustractions et des additions.

Je commence aussi à être exaspéré par cette propension médiatique à qualifier systématiquement de nazi, toute personne qui a l’outrecuidance de voir dans la nation un instrument de protection et qui ose la définir par l’appartenance à une même nationalité.

D’ailleurs c’est quoi au juste le nazisme ? Au risque de choquer, à l’exclusion notable du priapisme, tous les "ismes" (lesquels incluent le capitalisme et le communisme) ne sont à priori que des idées, voire des idéaux et en ce sens ni bons ni mauvais. C’est ce qu’en ont fait les hommes qui est dramatique pour ne pas dire abject.

Le piège dans lequel nous sommes tombés est de penser que rien ne pouvant être pire que le nazisme, les autres idéologies sont de fait préférables. En réalité, il n’y a pas des gentils d’un côté et un méchant de l’autre, il n’y a que des méchants. D’ailleurs en dépit de ce que la dictature de la pensée cherche à nous faire croire, capitalisme et communisme n’ont pas moins de sang sur les mains que le nazisme, loin s’en faut.

La diabolisation du nazisme en tant qu’idée, au point qu’on doive toujours la faire précéder du terme "néo", tellement il est impensable que cette idéologie soit simplement évoquée dans sa forme brute, a eu en outre l’effet pervers d’éradiquer la notion même de "nationalisme" de l’idéologie de gauche. La quasi-totalité des gens "de gauche" sont tellement révulsés à l’idée d’admettre que dans "national-socialisme", il y a "socialisme", qu’ils qualifient les nationalistes "d’extrême droite", ce qui est un contresens majeur et rend impossible l’idée même d’une union sacrée, pourtant nécessaire, au-delà des clivages factices de la bipolarisation.

La disqualification de personnes et d’idées par l’utilisation abusive du terme nazi n’est donc qu’une infecte et grossière manipulation au service de la finance internationale laquelle ne peut survivre que par l’anéantissement des frontières et des résistances collectives.

L’interview récente de Marine Le Pen au 12/13 de France 3 est à cet égard édifiante. Elle a eu parfaitement raison de qualifier d’infecte la méthode du journaliste lequel par une question particulièrement vicieuse essayait de lui faire admettre une quelconque accointance d’idées avec Aube Dorée qu’un reportage à charge venait de présenter comme "néo-nazi". Si elle lui avait donné en plus, une paire de baffes, mon bonheur aurait été complet.

dimanche 20 mai 2012

La chèvre


Je sais que ce n’est pas bien de se moquer de ceux qu’on qualifie pudiquement de «différents». C’est d’ailleurs en substance ce que j’ai répondu à l’avalanche de mails ironiques que j’ai reçus d’amis des États-Unis, d’Allemagne, d’Espagne, du Japon et d’Ukraine, trop heureux de pouvoir me chambrer encore une fois sur le choix des Français en matière de présidents.

Tous m’ont envoyé un lien vers une vidéo semblable à celle-ci, et à leur décharge, je dois avouer que pour l’avoir visionné au moins dix fois hier, j’ai encore les zygomatiques endoloris ce matin.

Hollande a un côté Pierre Richard dans « la chèvre », ce type qui a tellement la poisse qu’il ne réagit même plus dans les situations les plus ridicules, continuant à se comporter comme si de rien n’était en arborant un air sérieux qui décuple l’effet comique. On pourrait aussi y voir un zeste de Peter Sellers (la panthère rose) ou de Leslie Nielsen (Y-a-t-il un flic pour…).

J’en avais déjà senti les prémisses quand (seul candidat de l’histoire à qui, je crois, la chose est arrivée) il s’est fait enfariner pendant la campagne et qu’impassible, il a eu le geste dérisoire d’épousseter le revers de son veston du dos de la main alors qu’il était littéralement tout blanc de la tête aux pieds.

Rien que le premier jour de sa prise de pouvoir, faute d’avoir pensé à emporter un parapluie, et ce en dépit du fait de disposer d’un service entier de l’État qui s’appelle la Météorologie Nationale, il n’avait pas ouvert le toit de la voiture qui le conduisait sur les Champs Élysées, qu’il s’est pris des seaux d’eau sur la tête. Imperturbable, il a continué, pour les caméras, à saluer sous la pluie une foule fantôme (pas envie de se mouiller, elle) jusqu’à la fin du trajet.

Il est ensuite sorti de son véhicule en même temps que cinquante litres d’eau, toujours aussi imperturbable, les vêtements dégoulinants et a poursuivi les cérémonies.

Le temps de se changer, Angela MERKEL le siffle et il se dépêche de prendre l’avion pour aller la rejoindre. Il n’a pas sitôt décollé qu’il se prend la foudre et est obligé de revenir pour changer d’avion en catastrophe et, toujours sans parapluie, remouille les vêtements qu’il venait de changer.

Il arrive enfin en Allemagne et là on a droit entre autres joyeusetés à ces errements sur le tapis rouge immortalisés dans la vidéo déjà citée plus haut. J’ai même trouvé sur YouTube des remix du monde entier reprenant la quasi intégralité de ce que je viens d’évoquer.

Ceux qui ont déjà promené un chien auront certainement remarqué la gestuelle de la chancelière allemande dans cette même vidéo alors qu’elle tente de diriger notre Gaston Lagaffe.

Le G8 a été du même tonneau et Obama, sur toutes les photos, a visiblement du mal à ne pas se rouler par terre. Déjà dès l’arrivée à Camp David, Hollande visiblement pas prévenu du protocole étant le seul en costume cravate, un dialogue surréaliste s’engage :

Obama : « C’est décontracté ici, tu peux enlever ta cravate. »
Hollande : « C’est juste pour les journalistes ! »
Obama : « Sérieusement, enlève ta cravate ! »

Et que dire de cette conférence de presse d'anthologie, dont on voit un extrait sur la même vidéo et qui se passe de commentaires.

Je terminerai cette compilation, hélas je le crains non exhaustive et provisoire, par cette une prémonitoire du point du 16/05 où l'on voit celui qui nous représente aux yeux du monde, prendre la pause pour regarder sa montre alors que celle-ci est tournée dans l'autre sens et intitulée : Fini de rire.


Mais bon, restons positifs. En attendant le film qui ne manquera pas d’être tiré de tout ça, il a quand même obtenu la croissance, même si, on n’est plus à une contradiction près, la rigueur est toujours d’actualité. Comme aurait dit Sarkozy : nous sommes sauvés.

samedi 19 mai 2012

Altruisme et députation


Le nombre d’altruistes que compte notre beau pays n’a de cesse de m’étonner, à l’instar des 6591 personnes qui ont posé leur candidature aux législatives dont aucune n’est motivée par les 13512€ mensuels d’indemnités et de « frais de mandat » auxquels s’ajoutent 9138€ de crédits destinés éventuellement à embaucher un collaborateur (par exemple son conjoint ou ses enfants), le téléphone, internet et le train en première classe gratuits. (source : Assemblee-Nationale.fr)

Encore moins sont intéressées par une retraite à 1548€ pour cinq ans de cotisations, laquelle est portée à 3096€ mensuels en cas d’un deuxième mandat.

Pour les plus nécessiteux, il reste encore la possibilité de cumuler avec un autre mandat électif local dans la limite de 2757€ mensuels supplémentaires (les droits à retraite de cet autre mandat étant bien entendus cumulatifs et non plafonnés).

Devant de tels niveaux de rémunération, un esprit retors pourrait s’imaginer que les députés votent eux-mêmes leur salaire, ce qui, il faut bien l’admettre, serait aussi absurde que de leur conférer le droit de modifier la constitution, laquelle est sensée limiter leur pouvoir et protéger le peuple « souverain ».

« Oups ! …»

Bien sûr, ces viles considérations ne s’appliquent pas aux gens de gauche et à fortiori d’extrême gauche lesquels, c’est bien connu, sont des idéalistes qui vivent d’air pur et d’eau fraîche et qu’on ne saurait soupçonner d’arrière-pensées vénales.

C’est quand même dommage que ces altruistes ascétiques n’aient pas trouvé dans leurs rangs suffisamment de candidats disposés à desserrer les dents du bout de viande pour parvenir à un accord.

Le parti Socialiste, quant à lui, a sauté sur l’occasion de se débarrasser d’un parti communiste déguisé en « Front de Gauche » particulièrement encombrant quand on veut rassurer les marchés sur sa capacité à obéir servilement au diktat des puissances financières. Position d’autant plus compréhensible que l’attitude absurde et suicidaire de la droite vis-à-vis du Front National limite, pour le PS, les risques de ne pas avoir la majorité des sièges. C’est donc un coup de poker qui pourrait s’avérer payant.

Pour ceux qui en ont assez de ce cirque, je rappelle que Marine Le Pen avait prévu ce qui est en train de se passer en Grèce, qu’elle a clairement identifié une collusion UMPS aux ordres de la finance de plus en plus visible, de même qu’elle avait annoncé que Mélenchon trahirait ses électeurs en apportant leurs voix sans conditions à un PS qui fait le contraire de ce que son ex sénateur a aboyé pendant la campagne. Le système à l’instar de l’Europe est sur le point d’exploser et il vaut mieux, même si c’est sans garantie, mettre aux manettes des gens qui en ont conscience.

vendredi 18 mai 2012

L'important c'est l'école, l'important... ♫

 
Ça y est, le ton est donné!

Pour lutter contre le siphonnage organisé de nos richesses dénommé à tort « la crise », anticiper l’effondrement inéluctable (car structurel) de l’euro, freiner les délocalisations et combattre la spirale infernale du chômage, le gouvernement va commencer par réinstaurer… la semaine de cinq jours à l’école.

Dans le cas, peu probable, où cela ne suffirait pas à rendre à notre pays sa santé économique, l’effet pourrait certainement être renforcé par une loi autorisant le mariage homosexuel et, pourquoi pas, en dernier recours, par un texte accordant le droit de vote aux étrangers aux élections locales.
Dire que je doutais des compétences de ce gouvernement !

Mais bon, toute ironie mise à part, force est de reconnaitre qu’après le transfert progressif de nos pouvoirs régaliens vers Bruxelles, c’est à peu près là toute la marge de manœuvre qu’il reste à nos apprentis ministres, aussi bien intentionnés soient-ils.

Certes, ils ont baissé leur « salaire » (quid des émoluments et remboursements de frais divers et variés ?) ce qui permettra certainement, à défaut de redresser les finances, de faire sur l’année un plein de kérosène gratuit d’un des avions présidentiel lesquels seront toujours utilisés, en caricaturant un peu, pour aller acheter du pain à la boulangerie du coin en évitant les embouteillages et le contact peu ragoûtant avec cette plèbe qui a pourtant largement financé ces joujoux de luxe.

On peut d’ailleurs s’interroger lorsqu’on fonctionne (ce qui n’est pas mon cas) sur un logiciel d’immanence divine, sur le fait que dès sa première sortie, le Falcon de François Hollande ait été frappé par la foudre, l’obligeant à faire demi-tour et à changer d’avion en catastrophe, manquant de peu, désastre impensable, de faire attendre la chancelière Allemande.

Pour revenir à cette diversion de la semaine de cinq jours, destinée comme toujours à masquer au mieux l’impotence et au pire l’absence de volonté politique en regard des vrais problèmes, encore une fois nos ministres en herbe mettent la charrue avant les bœufs. Avant de discuter des horaires, il faut repenser complètement, non seulement le contenu, mais la finalité des programmes scolaires et de l’éducation.

Il faut arrêter de remplacer (mouvement initié déjà sous Édith Cresson) l’acquisition des savoirs par celui des « compétences », terme abusif victime lui aussi de cette novlangue à la mode qui  fait prendre des vessies pour des lanternes. Ces "compétences" superficielles et nombreuses, sont sensées fournir à bas coût au tissus économique un prolétariat, tout bien considéré, peu qualifié et donc payé en conséquence, mais polymorphe et adaptable, capable à la fois de taper des données sur un ordinateur, dire trois mots d’anglais, suivre un mode d’emploi compliqué… mais surtout pas de penser par lui-même.

J'espère me tromper, mais je crains que le temps supplémentaire ne soit consacré à faire courir les enfants derrière un ballon sous le qualificatif trompeur de "sport"  histoire de leur atrophier encore un peu plus le cerveau et, cerise sur le gâteau, de leur faire courir le risque atroce, s'ils réussissent dans cette voie, de se voir taxer ensuite à hauteur de 100% leurs revenus footballistiques.

jeudi 17 mai 2012

Plus on est de fous...


En France on n’a pas de pétrole, mais depuis hier on a des ministres, et pas qu’un peu : 34, sans compter les secrétaires d’État qui pourraient venir grossir les rangs. Pour couronner le tout, comme il y a 50% de mâles et autant de femelles, le risque n’est pas nul qu’ils se reproduisent, auquel cas il faudra peut-être envisager le recours à une entreprise spécialisée pour stopper une infestation aux allures de huitième plaie de l'Égypte.

D’un autre côté, on peut aussi y voir une façon originale de lutter contre le chômage. Le seul ennui c’est que la solution a ses limites car avec 5 millions de ministres il faudrait un peu pousser les murs voire déménager l'Élysée à Versailles pour espérer en contenir une partie.

A part un Fabius limite cacochyme et un Sapin qui le sent un peu (le sapin), les éléphants sont restés dans la naphtaline et ce n’est pas plus mal, même si, en contrepartie, on hérite d’une flopée de bleus (31) pleins de bonne volonté lesquels, président et premier ministre compris, vont se former sur le tas (c’est-à-dire nous), youpiiii!

On comprend mieux pourquoi on n’entend jamais dans un avion avant le décollage : «Bienvenus à bord, c’est le pilote qui vous parle ! J’ai le plaisir de vous annoncer que c’est mon premier vol en solo, et j’espère que tout va bien se passer…»

Mais bon, laissons-leur le bénéfice du doute car même si, bizarrement, par oubli sans doute, ils n’en ont pas parlé durant la campagne, ils ont certainement un projet, une vision pour la France et ils doivent savoir où ils vont. Après tout qu’est-ce qu’on risque à part de se crasher contre le mur des réalités et quelques millions de ministres potentiels supplémentaires?

En plus ils ont Montebourg qui va leur expliquer comment démondialiser et réindustrialiser la France en laissant les frontières ouvertes. Sans compter qu’ils disposent de la manne inépuisable des pécules des joueurs de foot à un million d’euros par an pour financer leurs 60.000 postes d’enseignants lesquels vont être payés pour enseigner à nos enfants l’histoire de la Patagonie occidentale, la théorie du genre et autres joyeusetés qui ne manqueront pas de fleurir dans les cerveaux malades de pédagogues en mal de reconnaissance.

Il faut toujours garder en mémoire que des enfants bien formatés feront plus tard de gentils électeurs bien civiques, de gentils consommateurs nombrilistes et des travailleurs flexibles sous-payés lesquels n’auront aucune utilité de l’histoire de France, de la maîtrise du français et de  « l’ortografe » ainsi que de problèmes de robinets du genre :

«sachant que nous sommes 65,35 millions, dont 51,27 millions d’adultes, 46,06 millions d’électeurs inscrits, 37,01 millions de votants et que seulement 34,86 millions de suffrages ont été exprimés, quelle est la légitimité d’un président qui n’aurait obtenu que 10,27 millions de voix au premier tour d’une élection présidentielle et 18,00 millions au second?»

mardi 15 mai 2012

Lucky Luke


Hollande bat son prédécesseur à plate couture en devenant, ses valises pas encore défaites, le Lucky Luke de la trahison des promesses électorales. « Moralisation de la vie politique… pas de ministre condamné ! » affirmait-il en montrant un petit poing vengeur.

En fait c’est un homme de nuances ce cher François, il avait dit « ministre » et pas « premier ministre ». A n’en pas douter les membres du futur gouvernement seront eux irréprochables, à tel point que leur auréoles cumulées éviteront l’usage du flash lors de la traditionnelle photo de famille sur le perron de l’Elysée.

Autre signe de ce qui nous attend : il s’envole pour aller voir Angela. S’il avait voulu faire semblant d’avoir sinon une paire de gonades bien accrochées, au moins un zeste de stature présidentielle, il aurait convoqué (gentiment) la chancelière à l’Elysée, histoire de marquer la rupture avec la politique de chienchien à sa mémère menée par Sarkozy. J’en viens à regretter Chirac, c’est dire jusqu’où nous sommes tombés.

Je continue à penser, comme j’en ai déjà parlé dans un précédent billet, que tout est déjà magouillé et qu’en échange de l’inscription du mot « croissance » qui n’aura d’autre valeur qu’incantatoire (ce qui n’empêchera pas de présenter la chose comme une victoire), on va sacrifier le CDI.

Pendant ce temps on essaie toujours, à grand renforts de discours tonitruants, de nous faire croire que l’on peut garder la Grèce dans l’Euro (c’est vrai qu’on est un peu embêtés en haut lieu car rien n’a été prévu dans le sacro-saint traité pour virer un mauvais élève). Si c’est le parti d’extrême gauche qui gagne les prochaines élections et que comme on peut s’y attendre, il nationalise les banques, s’assied gentiment sur la dette et commence à faire marcher (en euros) la planche à billets, ça risque de poser comme un problème…

Je ne sais pas trop s’il faut en rire ou en pleurer.

lundi 14 mai 2012

Rillettes et valeurs



Nous avons tous, et c’est humain, cette propension à débattre du sexe des anges sans porter le moindre regard critique sur concept de paradis qui en est, avec l’idée même de Dieu, le postulat sous-jacent. C’est pareil en politique : on débat de solutions à des problèmes mal circoncis sans les replacer dans la perspective d'un but à atteindre et d'une vision de la société, objectifs remplacés par des mots creux vidés de leur sens et agglomérés (parfois de façon "oxymorique") sous le vocable de « valeurs » lequel ne veut absolument rien dire comme illustré il y a quelques années dans une pub célèbre pour les rillettes Bordeau-Chesnel.

Des mots creux que l’on définit par d’autres mots creux, sachant que le péquin moyen s’arrêtera au premier terme qu’il n’arrivera pas à conceptualiser, partant du principe que si c’est au-delà de sa compréhension c’est certainement profond et que le fait que les élites manient des abstractions qui lui sont inaccessibles les légitime dans le fait de prendre des décisions à sa place.

En fait la quasi-totalité des politiques et des intellectuels médiatiques sont des imposteurs qui nous vendent (pour faire une analogie bancaire) des produits dérivés dont ils sont eux-mêmes incapables de définir le contenu. La seule différence entre eux et nous c’est qu’ils ont lu une fiche comportant une dizaine de noms de philosophes ou d’économistes avec, en regard, pour chacun, l’idée force principale, le titre d’un bouquin et une citation. Ça suffit à donner le change dans la majorité des cas, surtout à la télé où personne, pour être imposteur soi-même, n’ira porter la contradiction au fond sur un sujet qu’il ne maîtrise qu’en apparence.

Il n’y a pas besoin d’avoir fait de longues études et de s’être pollué l’esprit par empilement de pensées philosophiques préfabriquées pour se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui fait que la vie vaut d’être vécue ? Si elle vaut d’être vécue est-ce qu’on veut sa propre survie, celle de ses enfants, celle de son espèce, celle de sa planète… et dans quel ordre de priorité ?  En répondant à ces questions, on fait un choix de société qui peut être plus ou moins égoïste, généreux, empathique ou rationnel et ce n’est qu’en fonction de ce choix que les problèmes peuvent être définis et qu’une solution peut leur être apportée.

Nos élites ont répondu à ces questions, nous non. Leur réponse c’est que :

« la vie ne vaut la peine d’être vécue que si je peux en jouir au maximum et que j’ai des esclaves pour me servir, peu importent les conséquences. Si mes enfants peuvent encore en profiter, tant mieux, sinon tant pis. De toutes façon le soleil s’éteindra un jour et nous avec, alors l’humanité je m’en tamponne ! ».

Si l’on ajoute à cela la dimension religieuse de certains laquelle relativise encore plus notre importance dans l’univers (surtout quand on se croit élu avec une place VIP réservée dans l’autre vie), on comprend mieux les décisions folles qui sont prises et la cupidité ambiante.

On comprend également pourquoi on se garde bien de définir les problématiques par rapport à un objectif avoué si ce n’est une mondialisation qui n’est pas une fin en soi mais juste, pour nos élites, un moyen de jouir davantage jusqu’au dernier moment et une évolution logique pour des entités virtuelles omnipotentes qui ont échappé à tout contrôle, y compris celui desdites élites qui en sont à la fois les maîtres et les esclaves, et qui ne recherchent, pour notre grand malheur, que le profit immédiat, exponentiel et mathématique.

En effet même si l’on admet qu’il y a eu et qu’il y a encore derrière l’avènement de l’oligarchie actuelle des desseins politiques, philosophiques, religieux voire mystiques, en basant son pouvoir sur une machinerie économique qui a besoin d’un mouvement perpétuel exponentiel pour fonctionner, ladite oligarchie a scié la branche sur laquelle elle est assise et alors que nous allons tout droit vers le mur et la catastrophe nucléaire majeure, le seul contrôle qui lui reste, sous peine de tout perdre, c’est l’accélérateur.

dimanche 13 mai 2012

Mélenchon piège à ...


Ça y est c’est officiel : les médias ont de justesse trouvé le dérivatif qui va permettre d’occulter, encore une fois, les vrais problèmes du débat politique. Dérivatif mélanchonesque sur lequel ils fondent de grands espoirs de dérive scatologique. Tous leurs feux vont en effet se focaliser sur un épiphénomène propre à générer ce spectacle cafouilleux devenu indispensable, sous prétexte fallacieux d’audimat, pour noyer le discours de Marine Le Pen, un peu trop populaire dans l’opinion au goût de leurs maîtres et employeurs.

Pourtant, afin d'avoir accès aux médias, ce discours a été raboté et focalisé sur l’immigration pour ne pas désigner ouvertement les vrais responsables (désignation qui, en outre, compte tenu du prix dérisoire de la vie humaine en regard des centaines de milliards détournés grâce au système politique, pourrait économiquement déboucher, sans rien présumer sur ces affaires, sur des décès prématurés à la Boulin, à la Bérégovoy voire selon certains à la Coluche).
Malgré cela, ledit discours reste encore trop dangereux aux yeux du système pour ne pas essayer de le brouiller, notamment sur le plan économique, de façon à le rendre inintelligible aux masses lesquelles ne vont tout de même pas se mettre à réfléchir... Il ne manquerait plus que ça!

A trop avoir le regard au ras des pâquerettes on finit par brouter de l’herbe, justifiant le point de vue de De Gaulle sur ses concitoyens, à ceci près cependant que même les bovidés, eux, lèvent la tête de temps à autre pour regarder passer les trains.

Pour ceux qui voudraient comprendre en quoi tous les débats que l’on nous agite sous le nez pendant que l'on nous met le doigt ailleurs, ne sont que des leurres stériles destinés à masquer les sources des problèmes, ce montage synthétique de vidéos issues d’interventions de l’excellent (et apolitique au sens politicien) Étienne CHOUARD est une bonne manière de commencer à arrêter de manger du foin.

Le combat de boxe annoncé à Hénin-Beaumont est donc providentiel pour les médias.

Mélenchon dont, paradoxalement, l’ennemi n’est pas le capitalisme qui a indirectement payé sa campagne, mais Marine Le Pen qui n’est pour rien dans l’état dans lequel se trouve la France, va pouvoir insulter et éructer encore, permettant à tous les spectateurs positionnés à moins de trois mètres du poste de compter ses plombages et à tous les enseignants en otorhinolaryngologie de France d’utiliser ses vidéos pour illustrer leurs cours magistraux en fac de médecine.

Il ne pardonne pas à Marine Le Pen d’avoir eu l’outrecuidance de se préoccuper du sort des classes populaires pourtant sacrifiées dédaigneusement par la gauche au profit des bobos droitdel’hommistes lesquels, et on ne les plaint pas vraiment, seront sacrifiés à leur tour en même temps que les classes moyennes et remplacés à terme en partie par un électorat étranger (ou se sentant comme tel) enfin muni du droit de vote. Un électorat qu’on espère (chez les stratèges politiques) captif, contraint de voter socialiste sous peine, lui inculque-t-on, de perdre l’accès à de maigres prestations sociales et de se voir reconduit à la frontière par ces salauds de chômeurs Français égoïstes et xénophobes.

Cet homme n’est pas assez stupide pour croire en son discours ce qui en fait logiquement un malhonnête dont le seul but est de canaliser les moutons trop nombreux qui votent bêtement l’étiquette « gauche » sans se poser de question sur la politique qu’on a accolé à ladite étiquette. Un peu comme une bouteille de vin de Bordeaux dont on a remplacé le contenu par de la piquette sachant que les poivrots ne feront pas la différence.

Je le répète, il est vital que le rassemblement Bleu Marine ait des députés car le système peut faire semblant de faire de la politique et de se préoccuper du sort des électeurs une fois tous les cinq ans mais sa position deviendrait intenable face à une force, même minime, qui maintiendrait le débat actif en permanence, en lieu et place du simulacre actuel, en ne laissant rien passer et en dénonçant et en portant sur la place publique ce qui mérite de l'être.
L'écran de fumée démocratique derrière lequel nos élites s'abritent pour faire ce que bon leur semble ne les protègerait plus entre deux élection comme c'est hélas le cas aujourd'hui.

vendredi 11 mai 2012

Le rot du bébé et l'euro du bobo

Il est clair que tant que les Français auront, tel un bébé, besoin qu'on leur tapote le dos pour évacuer le trop plein d'air de leur dernier repas et de leur suffisance et n’auront pas le nez dans le caca, ils continueront à sentir la rose (pour le coup, socialiste). 

Il est vrai que notre beau pays qui a compté en 45 un score inégalé au plan mondial de 99% de résistants (sondage IPSOS effectué APRES la guerre sur un échantillon représentatif selon la méthode des quotas et par pigeons voyageurs faute de téléphones en état de marche) s’est fait une spécialité nationale de nier ce qui va arriver et de prévoir rétrospectivement le passé.

Pour l’instant, quitter l’euro ça nous fait peur, au point de refuser de voir que c'est inéluctable. Vous imaginez ? Ce qui vaut aujourd’hui 1 euro, vaudrait 1 nouveau Franc. Et alors ? On ne perdrait rien et cela n’aurait aucune incidence sur les prix.
Par contre on oublie un peu vite que dans l’autre sens, et c’est beaucoup plus grave, ce qui valait hier 1 Franc vaut aujourd’hui parfois largement 1 euro.

Par exemple, un sac de cinq kilos de patates valait 1 F 50 en 2002 contre (en équivalent) 32 F aujourd’hui. Pourtant, en France, les patates ce n’est pas ce qui manque, tant au propre qu’au figuré.

Même en enlevant (en étant gentil) 25% pour l’inflation, cet euro qu’on a si peur de quitter n’a servi qu’à nous entuber (là aussi en étant gentil) et il continue de plus belle en plombant nos exportations et en nous suçant la moelle à coup de plans de renflouement inutiles.

Je commence à en avoir marre d’avoir à supporter les conséquences des angoisses électorales de bobos sevrés à SOS racisme et au mondialisme bienfaisant en décoction cathodique. La vérité c’est que leur soi-disant générosité humaniste n’est rien d’autre qu’un égoïsme parfaitement hypocrite se complaisant dans le plaisir d’avoir, pendant encore un (tout) petit moment, un peu plus que les autres, souvent en ne produisant rien et sans transpirer beaucoup. Dès lors on se convainc de son importance en étant généreux en bons sentiments toujours et en bon argent plus rarement (faut pas pousser quand même). En même temps, on met ses gosses dans des écoles privées et on habite dans des quartiers où les pauvres immigrés victimes qu’on aime tant ont la courtoisie de ne pas polluer le paysage.

On se prétend progressiste, mais on veut surtout que rien ne change, car on sait au fond de soi que quand ça va changer on risque de perdre ces petites miettes de plus en plus éparses du gâteau du Mondialisme que les élites du système laissent par terre pour les pigeons.

Marine Le Pen est un peu coincée, car elle a beau avoir raison et ne pouvoir tenir d’autre discours, par "excès" d’honnêteté, dès qu’elle parle euro elle perd des électeurs. D’ailleurs les presstitués qui l’interviewent en remettent une couche sur le sujet depuis quelques temps tandis qu’en synchronicité parfaite et en travail d’équipe bien rôdé, les sondages recommencent leur travail de sape et que l'inénarrable Mélenchon, toute honte bue, envisage de se parachuter à Hénin-Beaumont. Je n’ai pas vérifié mais il y a fort à parier que le prix de la vaseline ait été de très loin un des moins impactés par le passage à l’euro. En tout cas, la campagne des législatives a démarré.

jeudi 10 mai 2012

Bonjour ma concubine



Je sais qu’il n’est pas très honnête intellectuellement d’avoir des aprioris sur les gens, mais à ma grande honte, bien qu’éminemment éclairé par l’exemple sarkozien sur la capacité de la plus haute fonction de la république à transcender un homme, probablement influencé par son surnom pendant la campagne et quelques vidéos pas très glorieuses qui traînent sur le net, j’ai quelques doutes sur la personnalité de notre nouveau président.

J’en ai moins en revanche sur celle qui, visiblement, lui a tiré la languette pour démouler le Flanby dans toute sa splendeur guerrière et qui, selon des sources très sérieuses, ne pouvant prétendre au titre très convoité de « première Dame » pour des raisons d’étiquette liées à la situation maritale des deux tourtereaux, se verra probablement reléguée à celui moins envié de « Première Concubine ».

C’est un peu dommage car, au premier abord en tout cas, elle n’est pas vraiment le genre à se comporter en potiche décorative. J’ai lu dans la presse, toujours prompte à aborder les sujets de fond, que c’est Valérie Trierweiler (laquelle pour le coup aurait aussi bien pu s’appeler Valérie « Rottweiler ») qui  a, semble-t-il, viré manu militari Julien Dray du QG de son concubin (terme qui, en dehors de La Havane et de sa proche périphérie, ne saurait être considéré comme péjoratif).

Peu importe les motivations DSKsiennes qui ont provoqué cet acte énergique : la disgrâce d’un des principaux artisans de la trahison des classes populaires  par le glissement idéologique de la lutte des classes vers un antiracisme violent et caricatural utilisé comme outil de division et outil politique suffit à me la rendre sympathique.

Après une fétichiste des sacs à mains, une sauveuse d'infirmières intérimaire et une cantatrice aphone, nul doute qu’à défaut d’avoir, jusqu’à preuve du contraire, un président à la hauteur, nous aurons une première « ??? » acceptable. Ça ne va certes pas sauver la France, mais dans notre grande misère, c’est toujours ça de pris.

mardi 8 mai 2012

Ci-gît l’UMP


Marine Le Pen a soigneusement fermé la cocotte-minute et allumé le feu. Désormais, l’UMP est au bord de l’implosion et c’est sans issue pour elle. Si elle reconnait que le FN est préférable au PS, elle court à la guerre intestine sanglante et si elle reste sur ses positions, ces législatives vont être une véritable hécatombe dont elle ne se relèvera pas.

En outre, indépendamment du maintien systématique annoncé des candidats FN, croire que, une fois Sarkozy sorti du terrain, les Français auront oublié cette armée de béni-oui-ouis grassement payés qui ont dit amen à tous ses délires, du bouclier fiscal à Hadopi, en passant par la TVA sociale, la trahison du choix référendaire sur le traité Européen, la destruction de la Lybie, le retour au sein de l’OTAN, les milliards jetés à fond perdus entre autres dans la dette grecque etc. serait faire montre pour le moins d’un optimisme naïf.

Le Général de Gaulle doit tellement se retourner dans sa tombe depuis cinq ans qu’en le couplant à une turbine il aurait certainement pu représenter une alternative crédible à la centrale de Tricastaing.

Faute de capitaine pour indiquer le cap, s’il se trouve des patriotes parmi cette armée en débâcle, ils devront individuellement quitter le navire et suivre un chemin radicalement inverse des Chantal Jouanno et autres Nathalie Kosciusko-Morizet lesquelles en persistant à diaboliser le FN ont choisi le camp du capitalisme mondial et des « droits de l’homme » instrumentalisés et pervertis, soit l’UMPS anti-France dans son côté le plus malsain.

Une UMPS qui commence à prendre l’eau, plus vite encore que prévu. Il n’a même pas fallu attendre le lendemain de l’élection pour voir qu’on nous a menti une fois de plus en prétendant avoir sauvé la Grèce et donc en prétendant avoir sauvé l’euro. Si j’en crois mon épouse, même la presse japonaise, d’ordinaire extrêmement mesurée, pense que l’euro est moribond et que Hollande est un mou sans charisme incapable de faire face à la situation.

Il est donc vital que le rassemblement bleu Marine soit représenté à l’assemblée Nationale. Même si, compte tenu du mode de scrutin, on ne peut pas s’attendre à des miracles, ce petit nombre sera comme une épine permanente dans le pied de l’éléphant socialiste et une véritable opposition qui ne fera aucun cadeau et mettra son nez partout. Ça nous changera.

lundi 7 mai 2012

Alors, comme ça on a sauvé la Grèce?

Pendant que tous les yeux étaient rivés sur notre mascarade électorale hexagonale, les élections législatives grecques sont presque passées inaperçues. Les équivalents de notre UMP et de notre PS lesquels, ô surprise, s’étaient coalisés pour appliquer la politique d’austérité dictée par Bruxelles, se sont pris une baffe d’anthologie n’obtenant même plus la majorité à eux deux.

La totalité des autres parlementaires ayant fait campagne contre la politique Européenne il devient quasiment impossible de former un gouvernement pro-européen. Et encore, comme tous nos pseudos système démocratiques, leur mode électoral ne reflète pas exactement le résultat des urnes selon lequel 68% des grecs a voté contre les plans d’austérité.

On voit mal dans ces conditions comment la Grèce pourrait, contre le gré de sa population, éviter une faillite salutaire et se maintenir dans un euro qui l’étrangle. Il ne faut jamais sous-estimer la capacité à trahir de nos représentants, mais c’est un peu mal barré quand même.

Si la Grèce sort de l’euro, comme Marine Le Pen l’avait annoncé sous les quolibets des experts qui polluent les plateaux de télévision, cela va créer un précédent dont il va être impossible de mesurer les conséquences, si ce n’est la certitude de voir partir en fumée les prêts si généreusement consentis par nos gouvernants pour sauver (les créanciers de) ce pays, lesquels prêts ne seront jamais remboursés.

Nos économies ne tiennent que parce que la finance spéculative (SOROS et consorts) n’a pas la force de frappe suffisante pour lutter de plein fouet contre les banques centrales épaulées par les BRICS (notamment la Chine) et un certain nombre d’économies qui ont des intérêts géopolitiques à protéger un semblant d’intégrité européenne. Mais des attaques ciblées sur les maillons faibles (Grèce, Espagne..) soutenues par un rejet intérieur de l’euro par les populations, peuvent faire pencher la balance très rapidement.

Si cela arrive, tout le monde va retirer ses billes et l’euro sera de l’histoire ancienne le temps d’un claquement de doigts. Ce ne sera pas un problème pour l’Allemagne laquelle a déjà depuis longtemps, à l’instar de nombre de pays avec leurs monnaies respectives, imprimé des marks prêts à être distribués. Par contre la France, prisonnière du dogmatisme quasi-religieux de l’UMPS sur le sujet, est à peu-près aussi préparée qu’une mouche sodomite perchée par hasard en haut de l’Obélisque ou de la Tour Eiffel.

Certes un bon diagnostic ne garantit pas la guérison, mais un mauvais diagnostic garantit le cimetière. Je pense que d’ici les législatives, il deviendra clair, même pour les plus obtus, qu’il n’y a dans le paysage politique qu’une seule personne qui a fait le bon diagnostic, lequel ne requiert d’ailleurs, et c’est le plus triste, qu’une toute petite dose de bon sens et de logique.

dimanche 6 mai 2012

Bon débarras la peste, vive le choléra.


Dire que « les » Français ont décidé est un abus de langage. L’article indéfini « des » ou l’adjectif indéfini « certains » rendent bien mieux l’idée selon laquelle la majorité, finalement pas si importante, qui s’est portée contre un candidat honni en lui préférant par défaut un candidat imposé lui-aussi par le système, n’est en fait que la majorité des suffrages exprimés, laquelle, il faut le rappeler, outre le fait d’exclure la minorité conséquente des « perdants », ne représente même pas, compte tenu des abstentions, la majorité réelle des électeurs inscrits, laquelle s’éloigne encore de la majorité des gens en âge de se rendre aux urnes…

Ceci dit, si (sans rire) le président ne fait pas ce qu’a promis le candidat, ce n’est pas bien grave car dans cinq ans à peine on pourra le remplacer par le nouveau Phoenix que la droite aura fait renaître de ses cendres lequel, tel un dragon, sera ensuite terrassé par un nouveau chevalier blanc de gauche. C’est beau la démocratie.

Au cas particulier, contrairement à son prédécesseur dont, à l’instar de la postérité, j’ai déjà oublié le nom, l’ami François, si l’on y réfléchit, n’a quasiment fait aucune promesse si ce n’est embaucher des enseignants, taxer les footballeurs, donner le droit de vote aux étrangers et la promesse aux marchés financiers qu’ils n’avaient rien à craindre de lui.

L’électeur lambda risque de commencer à comprendre que « le changement c’est maintenant » ce n’est peut-être pas ce qu’il pense si sortent de la naphtaline les vieux éléphants arthritiques dont on a caché les gueules pendant la campagne pour ne pas effrayer les enfants et qu’on leur attribue quelques postes juteux ou maroquins ministériels, à moins que simplement, une nouvelle caste de profiteurs ne vienne remplacer l’ancienne.

Si Hollande est malin, il donnera à Mélenchon un poste ministériel bien gras pour endormir ses ardeurs révolutionnaires tardives sous peine de se voir attaquer à la fois par les Nationalistes, ce qu’il restera de la Droite, la Gauche de la Gooôche et les marchés financiers. Cela fait beaucoup pour un seul homme, même si sa consistance flanbesque lui permettra, un temps, de supporter quelques secousses le temps de remplir ses poches et celles de ses copains.

Je ne dis pas que la droite est mieux, mais au moins elle a l’excuse d’être de droite. Dans tous les cas, c’est bien François Hollande qui sera en place quand le tsunami économique va déferler sur ce qui reste de notre Pays et c’est lui qui sera décapité en place publique (formule je l’espère métaphorique) pour calmer l’ire compréhensible de ceux qui, rejoignant leurs aînés de 1981, vont comprendre ce que ça fait de se prendre « la gauche » bien profond dans le fondement.

samedi 5 mai 2012

Le calme avant la tempête


Pas de chance pour ceux qui avaient décidé d’aller à la pêche au lieu d’aller voter : la météo est déplorable. Dans mon jardin, la grêle a massacré des plants de tomate sur lesquels, contrairement aux deux candidats au poste de liquidateur de l’entreprise France, je fondais de grands espoirs.

Au cas où je succomberais à la tentation d’aller voter, j’ai conservé un bulletin Marine Le Pen du premier tour, à moins que je ne me décide à en fabriquer un de mon cru du style « François SARKOZY » ou « Nicolas HOLLANDE »…

Le suspense n’est pas de savoir qui va gagner mais bien combien de temps la « crise », que l’on a réussi à mettre en stand-by à coup de milliards d’euros le temps des élections, va mettre pour rappeler à l’heureux élu que son job c’est de finir de casser les acquis sociaux.

Pour ma part, je vais photographier un certain nombre de collègues, lesquels ne manqueront pas de manifester bruyamment  leur enthousiasme à l’issue de l’élection, juste pour le plaisir de leur ressortir les photos ...dans six mois.

vendredi 4 mai 2012

Presstitués

Quand la télé partage les repas et les soirées des gens, les stipendiés et rieurs sur commande qui se relaient pour montrer dans la (de moins en moins) petite lucarne qui leur visage qui leurs  fesses, sans d'ailleurs qu’on puisse toujours faire la différence, deviennent pour certains comme des membres de la famille. Des gens que l’on voit tous les jours, dont le visage et la voix sont familiers et que, lobotomie médiatique oblige, d’aucuns ont l’illusion de connaître et à qui, de ce fait, ils ont tendance à faire confiance.

Le phénomène marche aussi avec les politiques. Combien ais-je entendu de gens dire « Nicolas » pour parler de Sarkozy ou « François » pour parler de Hollande, au point que l’on finit par leur demander quand ils se sont téléphonés pour la dernière fois et combien de cochons ou de députés ils ont gardé ensemble. Le cas de Marine Le Pen est un peu différent  car elle a fait de son prénom sa marque de fabrique, ce qui n’empêche pas pour autant de tomber dans le même travers.

C’est encore pire pour les journalistes si on réalise que nombre d’intoxiqués cathodiques prendront conscience  sur leur lit de mort qu’ils auront  plus regardé le visage du présentateur de la messe biquotidienne présentée comme de l’information que celui de leur conjoint dont beaucoup (cela a été vérifié scientifiquement) sont incapables de mémoire de décrire la couleur des yeux.

En retour, on pourrait s’attendre, de la part desdits journalistes, à un peu d’impartialité et d’honnêteté.  Après tout, ils font partie de la famille. Ils étaient là quand le gosse a fait sa première dent et quand mémé s’est cassé le col du fémur. Ils étaient là pour rassurer papa quand on l’a mis au chômage en lui affirmant que la croissance allait repartir.

Comment croire que ces gens, si propres sur eux, ne sont rien d’autre que des agents de propagande ? Pourtant c’est la seule explication à la  partition unique anti Le Pen, jouée à l’unisson, toutes chaînes confondues et  dont on nous a rebattu les oreilles. Des journalistes passés du stade de rapporteurs d’information à celui de parties-prenantes dans le combat politique et à celui d’exégètes accomplis quand les paroles ou les faits ne leur convenaient pas.

On peut aimer ou non Alain Soral, mais quand il dit, dans le langage ampoulé qui le caractérise : « Un journaliste soit c’est un chômeur, soit c’est une pute (du système) », on aura un peu de mal, au vu du déroulement de la campagne qui s’achève, à s’inscrire en faux contre ces allégations.

En effet, le cas Marine Le Pen a été non pas le révélateur du « tous pourris » politique que beaucoup de gens ont déjà intégré depuis longtemps, mais du « tous pourris » médiatique, moins évident à admettre et, à mon sens, beaucoup plus pernicieux.

Heureusement, de plus en plus nombreux sont ceux qui, enfin, ont réalisé la collusion malsaine et symbiotique entre les finances, les médias et la politique.  Et ce d’autant plus qu’à la seconde où Marine Le Pen n’a plus été dans la course, dans toutes les interviews que j’ai pu visionner, d’un claquement de doigt, tout le monde est redevenu presque urbain et civilisé comme si quelque maître en coulisse avait rappelé ses chiens.