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vendredi 11 mai 2012

Le rot du bébé et l'euro du bobo

Il est clair que tant que les Français auront, tel un bébé, besoin qu'on leur tapote le dos pour évacuer le trop plein d'air de leur dernier repas et de leur suffisance et n’auront pas le nez dans le caca, ils continueront à sentir la rose (pour le coup, socialiste). 

Il est vrai que notre beau pays qui a compté en 45 un score inégalé au plan mondial de 99% de résistants (sondage IPSOS effectué APRES la guerre sur un échantillon représentatif selon la méthode des quotas et par pigeons voyageurs faute de téléphones en état de marche) s’est fait une spécialité nationale de nier ce qui va arriver et de prévoir rétrospectivement le passé.

Pour l’instant, quitter l’euro ça nous fait peur, au point de refuser de voir que c'est inéluctable. Vous imaginez ? Ce qui vaut aujourd’hui 1 euro, vaudrait 1 nouveau Franc. Et alors ? On ne perdrait rien et cela n’aurait aucune incidence sur les prix.
Par contre on oublie un peu vite que dans l’autre sens, et c’est beaucoup plus grave, ce qui valait hier 1 Franc vaut aujourd’hui parfois largement 1 euro.

Par exemple, un sac de cinq kilos de patates valait 1 F 50 en 2002 contre (en équivalent) 32 F aujourd’hui. Pourtant, en France, les patates ce n’est pas ce qui manque, tant au propre qu’au figuré.

Même en enlevant (en étant gentil) 25% pour l’inflation, cet euro qu’on a si peur de quitter n’a servi qu’à nous entuber (là aussi en étant gentil) et il continue de plus belle en plombant nos exportations et en nous suçant la moelle à coup de plans de renflouement inutiles.

Je commence à en avoir marre d’avoir à supporter les conséquences des angoisses électorales de bobos sevrés à SOS racisme et au mondialisme bienfaisant en décoction cathodique. La vérité c’est que leur soi-disant générosité humaniste n’est rien d’autre qu’un égoïsme parfaitement hypocrite se complaisant dans le plaisir d’avoir, pendant encore un (tout) petit moment, un peu plus que les autres, souvent en ne produisant rien et sans transpirer beaucoup. Dès lors on se convainc de son importance en étant généreux en bons sentiments toujours et en bon argent plus rarement (faut pas pousser quand même). En même temps, on met ses gosses dans des écoles privées et on habite dans des quartiers où les pauvres immigrés victimes qu’on aime tant ont la courtoisie de ne pas polluer le paysage.

On se prétend progressiste, mais on veut surtout que rien ne change, car on sait au fond de soi que quand ça va changer on risque de perdre ces petites miettes de plus en plus éparses du gâteau du Mondialisme que les élites du système laissent par terre pour les pigeons.

Marine Le Pen est un peu coincée, car elle a beau avoir raison et ne pouvoir tenir d’autre discours, par "excès" d’honnêteté, dès qu’elle parle euro elle perd des électeurs. D’ailleurs les presstitués qui l’interviewent en remettent une couche sur le sujet depuis quelques temps tandis qu’en synchronicité parfaite et en travail d’équipe bien rôdé, les sondages recommencent leur travail de sape et que l'inénarrable Mélenchon, toute honte bue, envisage de se parachuter à Hénin-Beaumont. Je n’ai pas vérifié mais il y a fort à parier que le prix de la vaseline ait été de très loin un des moins impactés par le passage à l’euro. En tout cas, la campagne des législatives a démarré.

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