Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

dimanche 23 mars 2014

Et pan! dans l'œil.


Cette victoire du premier tour de Steve Briois est extrêmement symbolique car elle est la preuve que le FN, tout seul, peut faire les 50% + une voix qu’il prétend être en mesure d’atteindre depuis longtemps, sous les quolibets des Apathie et autres serpents journalistiques. Il incarne donc, de manière incontestable, une alternative crédible à ce bipartisme présenté comme une fatalité et qui clame que des alliances d’appareils (lesquelles obligent à faire des compromis et à se renier), sont obligatoires pour gagner. Pour le « système », cette victoire est une catastrophe dialectique.

Si, en outre, les municipalités conquises sont bien gérées, et il y a fort à parier qu’elles seront exemplaires, toute la rhétorique anti FN va se casser la figure.

De plus avec des têtes de liste comme Briois, Rachline, Collard... le FN ne peut être suspecté ni d’homophobie, ni d’antisémitisme, ni même d’anti-maçonnerie primaire. Mais, pour les mêmes raisons, on peut aussi déplorer que le pourcentage, au sommet, de ces minorités (qui constituent 3 des lobbies les plus puissants qui pèsent sur le pouvoir) soit encore une fois, au FN comme ailleurs, sans commune mesure avec leur poids réel dans la population.

Sans remettre en cause la valeur et la sincérité des candidats, chat échaudé craint l’eau froide. Le « système » a plus d’un tour dans son sac et des méthodes bien rodées. N'y-a-t-il donc pas, en France, d’hétéros, d’ascendance catholique et non adhérents à une société « secrète » capables de faire de la politique ? La réponse est un peu dans la question car il est vrai que, pour faire de la politique politicienne et passer le filtre des médias, il faut probablement être un peu tordu et pervers. Intrinsèquement, notre paradigme démocratique n’est pas sain et, de fait, en attendre un salut quelconque est pour le moins... naïf.

Mais c’est ça ou un bain de sang et, comme il reste, sur le papier, encore un petit espoir qu’une autre politique soit menée, devant l’alternative entre une catastrophe UMPS certaine et une catastrophe FN supposée, je choisis la seconde, par simple bon sens. Simplement, je reste vigilant car certains des ingrédients du brouet amer et peu ragoûtant qu’on nous force à avaler depuis 40 ans sont déjà sur la table du nouveau cuisinier.

En attendant, les mines déconfites de certains des parasites du PAF suffisent, à elles seules, à me procurer une satisfaction que je ne vais pas bouder. Demain est un autre jour et aujourd’hui a certainement été une victoire qu’il convient de célébrer : en dépit du bourrage de crâne médiatique et du lavage de cerveau effectué par l'éducation nationale, une partie conséquente de la population commence, contre toute attente, à réfléchir.

vendredi 21 mars 2014

Raisonnons par l'absurde

Source image:http://absurde.over-blog.net/article-question-absurde-de-la-semaine-116806097.html

L’ensemble de la classe politique pousse des cris d’orfraie en évoquant la catastrophe que ce serait si le FN venait à arriver au pouvoir. Je veux bien, mais il convient d’abord d’examiner les conséquences si le FN n’arrive pas au pouvoir :

  • Allongement incessant de l’âge de la retraite
  • Augmentation des impôts
  • Baisse des prestations sociales
  • Baisse des retraites
  • Limitation des libertés individuelles (multiplication des lois type Gayssot, référendums impossibles à organiser et verrouillés par le parlement, multiplication des lois sociétales, racket automobile, justice partisane...)
  • Augmentation de l’immigration et continuation du remplacement de population.
  • Perte de notre identité
  • Pillage légal des comptes bancaires
  • Suivisme suicidaire des États-Unis
  • Guerres incessantes où nos soldats se font tuer pour défendre des intérêts qui ne sont pas ceux de la France.
  • Anéantissement de nos possibilités de défense
  • Démantèlement des services publics
  • Vente à la découpe du patrimoine
  • Destruction de notre industrie
  • Destruction de notre agriculture
  • Dégradation de notre système de santé
  • Perte de notre autonomie alimentaire
  • Augmentation exponentielle de la dette
  • Augmentation constante du chômage
  • Effondrement du niveau scolaire
  • Explosion de l’insécurité
  • Scandales et magouilles à répétition
  • Perte de notre souveraineté
  • Privatisation des bénéfices et mutualisation des dettes

Cette liste est loin d’être exhaustive, et il ne s’agit, pour le coup, aucunement de suppositions, mais de faits avérés et incontestables quand on est de bonne foi. Personnellement, si j’ai peur de quelque chose c’est que ça continue.

Mais bon, raisonnons par l’absurde : même si (et il s’agit d’une comparaison tout à fait ridicule) Marine Le Pen était la version peroxydée d’Hitler que certains mous du bulbe agitent, la haine dans le regard et la bave aux lèvres, il ne faut pas quand même oublier qu’avant de prendre un mauvais virage, ce dernier avait complètement redressé une Allemagne exsangue et était admiré par tout l’occident (roi d’Angleterre, Winston Churchill, le jeune JFK etc.). Même dans ce cas-là donc, à court terme en tout cas, ce serait mieux que l’anéantissement qui nous attend avec l’UMPS. Il est regrettable, au passage, que l’on ait jeté le bébé avec l’eau du bain et discrédité définitivement, pour le plus grand bénéfice du capitalisme, le patriotisme et des options économiques et sociales intéressantes en même temps que l’idéologie malade concomitante.

En outre, comme la France est pays de brassage de populations et « d’Untermenschen », pour lequel tonton Adolphe avait le plus profond mépris, la folie furieuse prônant la supériorité d’une race sur les autres (comme c’est le cas, et c’en est presque drôle, en Israël) n’y a absolument pas de sens.
De plus, les NAZIS ont été dès le début un parti organisé en structure militaire et disposant de milices d’intervention en uniforme (comme aujourd’hui les antifas) et ils étaient SOCIALISTES. Pour savoir une fois pour toutes de quoi on vous parle, lisez « Mein Kampf » et vous comprendrez le ridicule complet et la malhonnêteté de la comparaison.

Le FN a des solutions pour tous les problèmes évoqués. Est-ce que ce sont les bonnes solutions ? Sur le papier c’est plausible ; et c’est en tout cas intellectuellement, humainement et économiquement cohérent au point que les mesures proposées sont indissociables les unes des autres pour que le projet tienne. C’est d’ailleurs pour cela que les détracteurs s’évertuent à les examiner une par une pour les décrédibiliser. Il est vrai aussi qu’à force de gouvernements qui prennent des mesurettes de rafistolage le nez sur le guidon et l’œil sur les sondages, on a perdu cette notion même de vision globale et de cap que le FN ressuscite.

Arrêtez de vous faire manipuler. Regardez dans quelle merde vous êtes et demandez-vous qui vous y a mis. Si vous pensez que c’est le FN, allez sur le site du Front de Gauche, vous y serez bien. Dans les autres cas vous savez ce qu’il vous reste à faire.

jeudi 20 mars 2014

Bonne affaire


Un sondage annonce la victoire du candidat FN à Hénin-Beaumont dans tous les cas de figure. Il n’en faut pas plus pour que le repris de justice qui nous tient lieu de premier sinistre en appelle à un sursaut républicain. Encore une fois : le FN n’est pour rien dans toutes les calamités qui frappent notre Pays et face auxquelles Jean-Marc Ayrault a gardé sagement au fourreau ce glaive vengeur qu’il brandit soudain devant la « menace » frontiste.

Si le FN est bien une menace, ce n’est pas pour les électeurs mais pour le business de ceux qui se gavent et se contentent tous les 6 ans de ressortir leurs promesses de la naphtaline.
Car il ne faut pas se leurrer, en dehors des toutes petites communes dont personne ne veut, la place est bonne. Sinon les candidats ne s’écharperaient pas avec la dignité de charognards sur un intestin de gnou pétomane, enchainant les coups bas, les mensonges et les délations avec autant d’états d’âme qu'un Cahuzac bien arrosé devant un compte en suisse.

Quand on a réalisé que l’on va toucher mensuellement un « petit » pécule, que l’on pourra facilement négocier un pourcentage sur les « menus » travaux, placer les membres de sa famille, et qu’un certain nombre de femmes (ou de jeunes éphèbes) en quête d’une place à la mairie, d’une promotion, d’une aide, seront beaucoup plus ouvert(e)s (au sens propre et figuré) ou plus facilement contraint(e)s à le devenir, le sens civique et le désir de servir ses concitoyens s’en trouve, de fait, d’autant plus stimulé.

Plus le budget augmente plus les possibilités suivent : voiture de fonction, chauffeur, subventions aux copains, cadeaux de remerciement, logement, frais de bouche, de représentation, voyages et surtout pléthore de personnel administratif pour faire le vrai travail à sa place…

Il est clair que le FN compte faire des mairies qu’il pourrait conquérir des vitrines destinées à prouver son efficacité, sa probité et sa bonne gestion. Contrairement aux élus UMPS qui ne sont soutenus par leurs partis que pour la durée des élections et qui, ensuite, font ce qu’ils veulent dans leur fief, les municipalités FN seront scrutées par les médias et l’appareil du FN lui même qui leur fournira toute l'aide technique nécessaire, ce qui les condamne à l’excellence (au moins jusqu'en 2017). 

C’est donc, pour les électeurs, la meilleure affaire du moment.

mercredi 19 mars 2014

Comment voulez-vous être optimiste ?

Source de l'image : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Pourquoi-l-ecologie-est-absente-de-la-presidentielle-_EP_-2012-04-03-784542

Voilà qu’une étude de la NASA annonce la fin de notre civilisation. Le plus marrant c’est qu’il aura fallu un algorithme sophistiqué et la mobilisation d’une équipe de scientifiques pour conclure ce que n’importe qui peut constater en mettant le nez à la fenêtre. Je dirais même qu’ils se sont trompés en confondant « Fin de la civilisation » avec « Fin de l’humanité ». Quand on assiste à la surexploitation de ressources non renouvelables par une population en croissante expansion et que cette exploitation pollue irrémédiablement les éléments indispensables à la vie (l’air, l’eau, la terre) à un rythme exponentiel l’issue ne fait aucun doute ; surtout si on ajoute un brin de Fukushima et la diminution drastique du taux de spermatozoïdes dans la population mâle.

Est-ce qu’il faut paniquer pour autant ? J’ai retrouvé de vieilles revues scientifiques datant des années cinquante qui prévoyaient la fin du monde pour dans vingt ans, puis des revues des années soixante qui prévoyaient la fin du monde pour dans vingt ans, puis... En résumé, c’est toujours pour dans vingt ans. Le trou dans la couche d’Ozone qui devait tous nous tuer il y a vingt ans s’est apparemment rebouché, le H5N1 a tué moins de monde que la grippe ordinaire ou le vaccin censé le combattre, j’attends avec impatience l’issue du « réchauffement climatique »... mais devant la constance admirable de l’humanité à scier la branche sur laquelle elle est assise, je ne désespère pas d’assister, de mon vivant, à cette fin du Monde si souvent annoncée, même si j’admets qu’il doit être frustrant de ne pas pouvoir dire après : « j’y étais ! » !

Il est certain que comme dirait Dieudonné il est naïf de croire qu’on va s’en tirer avec un tri sélectif et trois éoliennes (même si je vous encourage vivement à recycler). Il ne sert à rien de faire des efforts individuels si nos politiques sous influence continuent à prendre des décisions qui les anéantissent et qui conduiront à voir pousser une centrale nucléaire ou un champ d’OGM à côté de vos plans de tomates bios rendus, de surcroît, illégaux par Bruxelles.

Même s’il est bon de prendre conscience de nos responsabilités individuelles de par nos habitudes quotidiennes souvent déplorables, il est impératif, avant tout, de faire un grand ménage dans nos instances politiques. Pour l’instant la seule possibilité pour amorcer ce mouvement reste le vote FN lequel développe de plus en plus une réflexion vers une écologie nouvelle qui n’est possible que sous réserve de récupérer une liberté de décision à laquelle tous les autres partis (les verts en tête) ont depuis longtemps renoncé.

Question de survie

Source dessin :http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/04/13/pourquoi-la-france-sera-islamisee/
Je viens de lire un article qui fout les chocottes et qui raconte le déferlement, ce mardi, de hordes d’émigrants sub-sahariens sur le poste frontière espagnol de Melilla, un bon demi-millier ayant réussi à passer en force. On apprend en outre que les assauts, de plus en plus violents, se multiplient et que des dizaines de milliers de désespérés se massent près de Melilla et Ceuta. Il ne s’agit pas d’un communiqué du Front National, mais d’une dépêche AFP reprise par le Nouvel Observateur (encore un stagiaire qui va se faire engueuler).

Concernant les Roms, un article de Slate.fr, sensé expliquer que l’invasion n’aura pas lieu, évalue leur nombre à 20 000 en France mais avance sans sourciller 750 000 pour l’Espagne (en pleine catastrophe économique) et 150 000 pour l’Italie (qui ne va pas mieux). Dans ces conditions, seulement 20 000 en France, c’est presque vexant.

Pendant ce temps, on ne parle même plus de «°l’invasion°» magrébine, qui se poursuit à la fois par l’extérieur par le biais des entrées légales ou non et par l’intérieur par le biais d’une natalité importante au sein d’une population non assimilée produisant, à de rares exceptions près, une descendance en rapport, laquelle à la quatrième ou cinquième génération, parle toujours arabe à la maison, maintien des codes vestimentaires allogènes et idéalise un pays étranger avant le sien. Une France dont, en dépit du travail de gens comme Alain Soral, victime du bourrage de crâne de SOS racisme et consorts, elle continue massivement à détester la population.

Il existe plein de pays africains, arabes, musulmans lesquels ne sont nullement menacés compte tenu de leur croissance démographique, par contre il n’existe qu’une France «°de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne°» pour reprendre les mots du Général de Gaulle. Quel intérêt pour l’humanité que la France se mue en un pays afro-maghrébin, musulman et de sous-culture Mac Donald de plus ? Ce qui reste de notre identité ne mérite-t-il pas d’être préservé ?

Les bonnes âmes qui s’apitoient sur la misère du Monde juste parce qu’ils la voient et qu’ils n’ont pas directement à en supporter les charges et les désagréments (alors qu’ils s’en foutent comme de leur première chemise quand la chose se passe ailleurs) sont d’une hypocrisie sans nom. Surtout quand ils traitent ceux qui essaient de sauver l’identité de leur pays de racistes ou de xénophobes.

Au-delà d’un certain pourcentage, dont le chiffre est déjà largement atteint, c’est l’alchimie du pays qui est menacée : ce mélange de fainéantise latine, de sens du devoir catholique, d’esprit cartésien traditionnel et d’iconoclasme laïc qui a contribué à ce génie français tant vanté. Ce mix unique qui explique qu’en travaillant peu - ce que nous reprochent des crétins politiques idolâtres de cultures qui ne sont pas la nôtre et qui, eux, ne font carrément rien (à part d’ouvrir leur gueule) - nous avons quand même la plus forte productivité du monde et que nous sommes à l’origine (même si nous en avons été souvent spoliés) des plus grandes inventions : de l’ordinateur, à la carte à puce, en passant par le journal imprimé, la transfusion sanguine, l’automobile, l’imperméable, le parachute, le crayon, la photographie, le cinéma, la machine à coudre, les allumettes, le réveille-matin, le béton armé, la pasteurisation, l’extincteur, la moto, l’hélicoptère, le sèche-cheveux, le soutien-gorge, le tube au néon, le radar, etc.

Sans un arrêt brutal et immédiat de l’immigration, un encouragement de la natalité « française » et des accords avec les pays du Maghreb et de l’Afrique pour favoriser leur développement tout en encourageant une politique de retour des populations qui le souhaitent, il n’y aura bientôt plus de spécificité Française. Plus de troisième voie diplomatique pour contrer, quand c’est nécessaire et en jouant sur les alliances et les équilibres, l’hégémonie « Américaine », les appétits chinois etc. Une voie (voix) dont un monde au bord de la troisième guerre Mondiale aurait bien besoin.

Il ne faut pas pour autant perdre de vue que cette situation n’est pas le fait des immigrés lesquels ne sont pas l’ennemi, simplement, comme nous, des victimes de la trahison des politiques vendus à une idéologie mondialiste mortifère. Politiques contrôlés par des réseaux opaques et des lobbies interconnectés le tout formant une pyramide dont le sommet capte toutes les richesses et dont les plus hauts placés dans la chaine alimentaire sont tous des fous mégalomanes, des pervers ou des fanatiques religieux quand ce n’est pas les trois à la fois.

Je ne dis pas que voter FN va permettre de changer la donne, on peut juste l'espérer, mais voter pour les autres, c'est carrément se tirer une balle dans le pied.

mardi 18 mars 2014

Où sont les sondages ?


Généralement à l’approche des échéances électorales, on croule sous les sondages comme un chien hémophile sous les puces, mais là, il faut les chercher dans les pages intérieures et ils sont absents des dépêches AFP alors que nous ne sommes qu'à quelques jours du vote. Il est vrai que cette fois l'exercice est difficile surtout quand il faut faire une synthèse nationale. Gonfler un petit peu un sondage peut certes orienter l’opinion dans une certaine direction et faire gagner les quelques pour cent qui font la différence, les gens aimant aller dans le sens du vent, mais quand les pourcentages sont trop élevés pour pouvoir être bidonnés sans que cela se voie, il n'y a plus grand chose à faire que se montrer discret afin d'éviter d'accentuer encore la déchéance des uns et la progression des autres.

Il y a donc fort à parier, au vu de cette discrétion, qu’en dehors de quelques baronnies solidement établies, se profile à l’horizon une claque pour le PS (au moins en pourcentage), que l'UMP ne progressera pas assez pour rouler des mécaniques et que le Front National va littéralement exploser (même si cela ne se traduira pas forcément en mairies conquises). Même chez ceux qui, lavage de cerveau médiatique oblige, restent coincés dans la phase « diabolisation » du « FHaine », les affaires à répétition et la constatation que l’eau qui leur arrivait aux mollets monte dangereusement vers leurs parties génitales devrait au moins entrainer une abstention importante, augmentant mécaniquement les scores d’un parti dont les partisans sont plus motivés que les autres.

Pourquoi cette motivation, au fait ? Tout simplement parce qu’ils sont porteurs d’un projet, chose dont l’UMPS s’avère incapable, et aussi d’un espoir. C’est le seul mouvement qui tourne le dos à l’individualisme forcené (prôné par un capitalisme qui divise pour mieux régner) et recrée autour de la patrie et de la famille les solidarités indispensables pour survivre au cours des années difficiles qui s’annoncent. Il est remarquable de voir de quelle façon ces valeurs « famille, patrie » ont été malhonnêtement discréditées en les associant systématiquement avec Vichy, un peu comme si le fait que Pétain ait aimé le camembert rendait ce dernier incompatible avec la république.

Au contraire, le PS, de par ses attaques répétées contre la famille (sociétales, fiscales, symboliques...) et son mépris affiché de la patrie (qualifiée de « vieilles frontières » par Hollande à l’occasion de ses vœux) est à la botte complète du capitalisme. Le haro sur la Russie et la Crimée qui ont commis l’horrible crime de se référer à ces valeurs blasphématoires, confirme dans quel camp se trouve le PS (et l’UMP avec lui).

Pour le coup, dans les partis du système, et c’est tellement rare que cela mérite d’être souligné, seul Mélenchon, qui sent que, faute d’un peu d’honnêteté de temps en temps, il risque de perdre les quelques militants qui lui restent, se permet le luxe d’une analyse pertinente sur la situation en Ukraine. Perdu pour perdu....

Il n’en demeure pas moins que le FN n’a pas réussi à monter des listes partout et que même si le nombre atteint est déjà un exploit, il ne permettra pas le raz-de-marine nécessaire à faire sauter toutes les digues; d’autant plus que le mode de scrutin le désavantage considérablement, ce qui pourrait freiner l’élan pour les Européennes qui sont l’élection clé qui peut tout changer. Il convient donc de voter et surtout de rester motivé quoi qu’il arrive.

dimanche 16 mars 2014

Ukraine


J’ai fait plusieurs séjours en Ukraine dans le cadre de la coopération Internationale et, sans prétendre que cela fait pour autant de moi un spécialiste, j’ai pu parcourir le pays de long en large et constater de visu à quel point on leur a fait malhonnêtement miroiter la perspective d’une adhésion à court terme à l’union Européenne. De leur côté, ils fantasmaient tout aussi illusoirement sur la pluie d’euros qui allait se déverser sur leur misère.

Culturellement, il faut bien comprendre que la langue ukrainienne c’est, en gros, du russe auquel on a changé la graphie de quelques voyelles (и et ы deviennent i et и) et quelques mots ("tak" et "nie" au lieu de "da" et "niet" pour "oui" et "non"). En outre l’ukrainien parlé à l’ouest emprunte beaucoup de vocabulaire à la Pologne contrairement à l’ukrainien parlé à l’est. Il en résulte que c’est le russe qui est parlé quasiment par toute la population et que tout le monde comprend et non l’ukrainien (certaines régions ne le parlent pas du tout). Donc même les Ukrainiens les plus allergiques à la Russie sont « russophones ». Il y a peut-être des origines ethniques différentes selon les régions, mais il n’y a pas de fracture culturelle contrairement à ce que les médias essaient de nous vendre quand ils nous parlent de la « partie russophone ».

Les Ukrainiens se foutent royalement de l’Europe et quand ils auront compris qu’on leur a menti et qu’ils n’ont rien à gagner de ce côté-là, les plus réfractaires réaliseront certainement qu’il est plus facile de se tourner vers un partenaire qui n’a plus rien à voir depuis longtemps avec l’URSS et avec lequel ils partagent la langue et l’histoire que vers cette construction hétéroclite qu’on nomme l’Union Européenne. Un agglomérat construit sciemment de telle façon qu’il ne pourra jamais devenir une puissance politique et devra de fait, par le biais de l’OTAN, rester jusqu’à sa fin, que j’espère proche, sous la coupe des Etats-Unis (eux-mêmes sous la coupe de ...) et prendre en permanence des décisions qui vont à l’encontre des intérêts de ses populations.

Quand j’écris ces lignes j’ignore le résultat du référendum en Crimée, mais franchement un score à moins de 80% en faveur du rattachement à la Russie m’étonnerait beaucoup. Pas à une contradiction près, les médias main Stream reconnaissent que ce référendum est une formalité, mais ne peuvent s’empêcher de suspecter à l’avance des irrégularités dans le scrutin et des bourrages d’urnes. Quel intérêt ?

Encore une manipulation pour nous convaincre que tout ce qui touche à la Russie est forcément pourri. Un discours dont la validité s’effriterait si deux millions de personnes décidaient librement de rejoindre cette horrible dictature laquelle laisse pourtant ses opposants défiler dans la rue comme n’hésite pas à le relever sans sourciller la presse (sous le titre « Les Russes manifestent contre... ») à chaque fois que mille personnes (à ramener en pourcentage à la population de la Russie) déambulent sous un prétexte ou un autre.

Pareil pour le Venezuela, pays dont le système électoral est, de l’avis unanime de tous les observateurs envoyés sur place, un des meilleurs du monde et totalement infalsifiable (contrairement aux machines à voter américaines) et dont on soutient pourtant sans nuances les manifestations contre un pouvoir massivement et démocratiquement élu. On ne fait pas non plus les gros titres sur le fait que les premiers morts dans les camps des pros et des contres qui ont envenimé la situation proviennent bizarrement de la même arme. Un excellent article ici pour comprendre la situation et l’étendue (preuves édifiantes à l’appui) des manipulations.

Globalement, tout le monde se fout de la démocratie et ce qui a été applaudi hier au Kosovo est condamné aujourd’hui en Crimée par les mêmes. Ce qui m’inquiète ce n’est pas tant le résultat du vote que le prétexte qu’il représente, compte-tenu des intérêts géostratégiques énormes en jeu, prétexte suffisant pour déclencher un conflit aux conséquences qui seraient catastrophiques.

Jetez la télé


Naïvement, j'avais dans l'idée de faire un billet quotidien en rapport avec les municipales que j'imaginais devoir générer une information foisonnante. Apparemment, la presse et les médias ont d'autres chats à fouetter. Ils sont notamment occupés à essayer de sauver leurs fesses.

La presse quotidienne est en quasi-faillite et ne survit que grâce aux subventions allouées par un système que, du coup, il lui est de plus en plus difficile de critiquer, critique faute de laquelle elle perd encore davantage de lecteurs (lesquels ont du mal à croire que tout va bien quand ils sont au chômage)... cercle vicieux.

On a déjà Belkacem, livrée en kit grâce à nos impôts, comme porte-parole du gouvernement, on ne va pas en plus payer le Monde et Libération. A quoi bon autant de journaux qui disent tous la même chose ? Subjectivité à tous les étages, sur le FN, Poutine, Dieudonné. Mensonges sur l’Ukraine, la Syrie, l’immigration, Meric, manif pour tous, théorie du genre...

Même cause (payés par le système) mêmes effets, les journaux télévisés périclitent, signe que les gens ont compris. A force d’interviews et reportages bidonnés, ils se tournent vers Internet pour avoir plusieurs sons de cloches (même si, au gouvernement, c’est déjà Pâques tous les jours).

Le problème est que dans beaucoup de cas, il s’agit d’une prise de conscience intuitive. La sensation confuse d’avoir parfois du mal à s’asseoir après. On évite donc instinctivement les grosses ficelles, mais faute de réflexion plus poussée, on se prend quand même le deuxième effet « Kiss Cool ».

La deuxième étape dans cette réappropriation des neurones qui s’ébattent entre nos deux oreilles, serait de prendre conscience que le bourrage de crâne ne passe pas que par l’information. Il y a aussi toutes ces émissions de m... contribuant à nous mouliner le cerveau. La fin de « l’émission pour tous » de Ruquier, les désabonnements massifs de Canal+, sont autant de pas dans la bonne direction, mais le succès persistant de « plus belle la vie » qui, insidieusement, présente une vision biaisée de la réalité, pour valoriser l’immigration, la drogue, l’homosexualité, les unions mixtes (et libres)... atteste que beaucoup de chemin reste encore à parcourir.

Ajoutez-y la publicité, et vous verrez que rien de bon ne sort plus de votre écran même plus cathodique. S’il est muni de la connectique idoine connectez-lui un PC, sinon jetez-le, vous économiserez la redevance et redécouvrirez peut-être le plaisir de la lecture ou des discussions en famille.

jeudi 13 mars 2014

Ils sont où les arguments?


Il paraît que se tiendront bientôt des élections municipales. Bizarrement ça n’a l’air d’intéresser personne, la presse préférant se ruer instinctivement avec gourmandise sur les étrons qui remontent de partout depuis que des inconscient à la vue courte ont commencé à balancer les copains et à remuer les couches sédimentaires des latrines de l’UMPS. 

Tout le monde se tenant par la barbichette (pour rester poli) dans ce microcosme, la réaction en chaîne promet d’être dévastatrice. Et en parlant de couches sédimentaires, une qui en tient une bonne c’est la garde des « sots » assez lamentable pour brandir toute seule face caméra la preuve du mensonge même qu’elle était en train de proférer, jurant de son ignorance avec des trémolos dans la voix et ce pourcentage d’indignation parfaitement maîtrisé qui est l’apanage des menteurs de catégorie supérieure. Les labels rouges. 

Laissez tomber les bananes et apportez-lui du foin, là au moins il n’y aura pas de suspicion de racisme et nul ne pourra contester qu’elle l’a mérité.

Tandis que, dans les rédactions, les bousiers en chef essaient de ne pas perdre le fil et d’éclabousser les uns en épargnant les autres, ça fait désordre que les méchants pas beaux du FN soient les seuls à arborer un costume immaculé. Alors on envoie les pigistes et les stagiaires éplucher toutes les listes dans l’espoir de dénicher quelques chiures de mouches qu’on espère pouvoir faire illusion une fois passées au microscope. 

Il y aurait paraît-il des gens qui, après que des personnes bien intentionnées leur aient expliqué que c’était pas bien d’être sur une liste FN et qu’il fallait penser aux répercussions sur la famille, se seraient tout d’un coup aperçus qu’ils ne l’avaient pas fait exprès et qu’ils croyaient, en fait, ne sachant pas lire, avoir signé une pétition en faveur de la défense des mites domestiques et des fox à poils durs.

Des fois que ça ne suffise pas, on a lâché l’artillerie lourde avec la sainte colère « pas nationale » d’un Yannick Noah qui a perdu jusqu’à sa chemise dans un clip ou il passe son temps à regarder ses pieds. Pour faire bonne mesure on a aussi ajouté un petit film mettant en scène des membres du Ku Klux Klan et censé nous expliquer que même s’ils essaient d’adoucir leur image, les « partis d’extrême droite » restent des partis d’extrême droite. 

On y voit surtout un gay tuer un noir. Un peu comme si Pierre Bergé lynchait Dieudonné. Pas sûr que l’objectif pédagogique soit atteint. Il est clair que si vous faites partie des rescapés qui ont survécu à l’éducation nationale et ont encore besoin de choses désuètes comme des arguments pour adhérer à une idée, vous n’êtes pas vraiment le cœur de cible.

Quand y en a plus, y en a encore.

Y-a-t-il encore une personne pour croire que la campagne de 2007 de Sarkozy n’a pas été financée par Kadhafi, que Valls et Taubira n’étaient pas au courant des écoutes sur Sarkozy et de son avocat, que Copé n’a pas fait de surfacturation sur le dos de l’UMP, qu’Hollande, Moscovici  (et même Sarkozy) n’étaient pas au courant pour Cahuzac, que l’affaire Bettencourt n’est qu’une affabulation, que Buisson a juste enregistré par hasard des conversations anodines, que Valls n’a jamais bidonné d’appels d’offre à Évry pour favoriser son ex compagne, que Ayrault (déjà condamné pour délit de favoritisme) ne touche pas un kopeck, directement ou non, sur son aéroport... ?

Il parait que Dieudonné répand des idées nauséabondes, c’est Valls qui l’a dit. Personnellement, je suis allé le voir et je n’ai rien senti sauf, peut-être, sous les aisselles en fin de spectacle. Par contre dès que je regarde les infos je sens comme une entêtante odeur de fosse septique. Aussi sceptique que tout individu dont les yeux et les oreilles sont encore reliés à un cerveau, devant les dénégations, toute honte bue, qui répondent à ce florilège qui n’est probablement que la partie émergée de l’iceberg.

Un scandale chasse l’autre au point que les simples affaires de mœurs en scooter ou dans des Sofitels (et qui dans d’autres pays font tomber des gouvernements) ont sombré dans la catégorie peccadilles et qu’on se demande comment on a bien pu, un jour, leur accorder de l’importance. De même les nominations et les prébendes des enfants, conjoints, tantes, nièces, amis... Ils ont tellement de moyens légaux de nous voler (rien qu’aujourd’hui : Villepin 100.000 € de retraite pour un jour de travail...) qu’on se demande pourquoi ils se fatiguent encore à truander. Vraiment, ils aiment leur métier.

Que de chemin parcouru depuis les diamants de Bokassa, les valises de billets à l’ancienne de Chirac et Balladur, que de variété, que de diversification, que d’innovation... Quand on pense que ce looser de De Gaulle, qui décidément n’avait rien compris, payait son électricité, ses costumes et a même refusé sa retraite de Président : quelle notion rétrograde de la politique !

Pendant ce temps, droits dans nos bottes et prêts à donner des leçons à la terre entière, on critique l’idée même d’un référendum en Crimée, au motif que le choix d’un peuple à disposer de lui-même n’est pas démocratique quand il est pro Poutine. En revanche des bandes armées (par qui ?) minoritaires qui prennent le pouvoir par la force à Kiev et destituent un président élu au suffrage universel, c’est le summum de la démocratie (c’est BHL qui le dit).

Il n’est pas possible que les gens ne se réveillent pas et que le FN ne fasse pas un carton. Les Français ne peuvent pas être aussi cons, même si les médias parviennent à alerter l’opinion sur le fait gravissime que sur 22 000 candidats FN et RBM, ils en ont trouvé un en fin de liste qui aurait un drapeau nazi dans son salon, un autre qui ne se lave pas les pieds et un troisième dont la tante serait peut-être cousine par alliance avec le fils du coiffeur d’Adolphe Hitler.

Ça me fait penser que le 5ème édition des « bobards d’or » de la presse que j’ai regardée hier était plutôt réussie.

mardi 11 mars 2014

Farida BELGHOUL : oui...mais



Grâce à internet, on croule sous les vidéos et les écrits de Peillon et Belkacem, faisant l’apologie et demandant l’application dans les établissements scolaires de théories fumeuses sur « l’identité de genre ». Ces théories sont développées, sous couvert hypocrite de lutte contre les discriminations, par des idéologues LGBT extrémistes, incapables de supporter l’idée que l’homosexualité et le transgenre, de par les simples lois de la nature, ne seront jamais « normaux » et encore moins la norme, sauf, comme toujours, à changer le sens des mots et à confondre normal et acceptable.

Sauf peut-être aussi à laver le cerveau des enfants de quatre ans en leur expliquant qu’ils peuvent très bien être une fille dans un corps de garçon et vice-versa, que c’est normal d’avoir deux papas et pas de maman, ou deux mamans et pas de papa, ou deux mamans et deux papas à la fois ; en leur expliquant que c’est normal que papa porte une robe, que Zazie ait un zizi etc. Je passe sur les préconisations de découverte précoce de leur corps et du corps de l’autre, sur la vision purement clinique des relations sexuelles faisant fi des sentiments, sur l’instillation permanente du doute visant à provoquer l’idée pernicieuse qu’on ne peut savoir qu’on n’est pas homo sans avoir essayé une fois...

Discutez un peu avec vos enfants, l’air de rien. Vous risquez d’être surpris de voir ce qui se passe réellement à l’école.

Pourquoi donc alors, tout d’un coup, ces dénégations du gouvernement et ces assurances, la main sur le cœur, que ces sombres pensées qu’ils encensaient hier, sont restées, tel jadis le nuage de Tchernobyl, sagement à la frontière de la France et à la porte de l’éducation nationale ?

La réponse tient en deux mots : Farida Belghoul. Une enseignante courageuse, musulmane, qui a réussi par une initiative originale (Journées de Retrait de l’Ecole (JRE)) à mobiliser la communauté musulmane (et désormais catholique) sur ce thème et à faire reculer le gouvernement qui, s’il méprise les catholiques, a peur des musulmans. Une convergence est en train de se mettre en place (avec Civitas notamment) qu’on n’aurait jamais crue possible.

Il est urgent que les laïques aussi se joignent massivement à ce mouvement. D’abord pour éradiquer ce fléau qu’est la théorie du genre et ensuite pour éviter que ne prenne naissance un mouvement « œcuménique » puissant qui finisse par lutter contre l’idée même de laïcité et militer exclusivement pour le droit des parents à remplacer ce lavage de cerveau ignoble effectué par des idéologues dérangés de l’éducation nationale par un conditionnement religieux à la maison, ce qui n’est pas mieux.

Le choix d’une religion devrait être (et c’est le rôle d’une laïcité bien comprise) facultatif et dans tous les cas la conséquence d’une réflexion et d’un cheminement personnel et non du hasard du lieu de naissance et d’un conditionnement par des parents eux-mêmes conditionnés. Conditionnement perpétré sans même réaliser la gravité de la chose et qui pourtant marque des enfants innocents parfois jusque dans leur chair (circoncision, excision...) de manière indélébile.

En outre cette convergence est pour le moins hypocrite. Par exemple lorsque Madame Belghoul, en conférence, ouvre un livre pour enfant absolument édifiant montrant les types de familles « tuyau de poêle » auxquelles le mariage gay ouvre la porte et qu’elle critique, à juste titre, ces compositions familiales, elle omet juste de parler, en abordant les perspectives ouvertes par l’énigmatique « etc., etc. » en fin de livre, de la composante un homme et deux (3,4...) femmes dont la critique viderait la moitié de la salle et l’apologie ferait quitter la tribune à Alain Escada.

Et c’est là que le bât blesse. Comme beaucoup de laïques, il est clair que si je dois choisir comme seule perspective pour mes enfants entre l’église et les bars LGBT, j’opte pour l’église qui reste un moindre mal, indissociable qu’elle est de l’idée même de France et dont les valeurs sont tout à fait fongibles dans la laïcité. Par contre entre le bar LGBT et la mosquée, j’hésite, car si au-delà du cas particulier de mon propre enfant, l’intérêt de préserver les générations futures est de sauver la France (et non une France), aucune des deux alternatives n’est de nature à préserver son identité ou la continuité de son évolution.

L’islam en France est certes, par endroit, une réalité, mais cela ne doit pas être une fatalité. Il ne faut pas faciliter dans notre pays la pratique de cette religion qui, pour aussi respectable qu’elle soit, n’y a pas massivement sa place. Il ne faut pas oublier qu’obligation est faite aux croyants de quitter les pays non-musulmans, chose qui n’arrivera jamais si ce culte est banalisé et ses manifestations excessives d’appartenance tolérées sur le domaine public. Il faut qu’il soit clair que la France n’est pas et ne sera jamais un pays musulman et que par conséquent ces derniers, s’ils veulent être en accord avec leur foi, ne peuvent y être qu’en transit. Question de survie et de logique élémentaire, sans animosité aucune.

Devant l’urgence et la gravité de ce qui se trame dans nos écoles il serait suicidaire de ne pas jouer la carte de l’union sacrée et ne pas soutenir Farida Belghoul, mais il faut rester honnête et ne pas donner à croire que cela revient à accepter la normalisation d’une religion qui, au-delà d’un pourcentage minime de la population, et en dépit de la valeur incontestable de certains de ses membres, n’est pas miscible avec notre modèle de société.

lundi 10 mars 2014

Pourquoi voter FN même quand on est contre.

Je ne comprends pas comment des gens prétendument intelligents peuvent constater l’échec de la caste politique (pseudo droite et pseudo gauche) aux affaires  depuis des décennies et préférer encore continuer avec, dans une direction qu’ils savent mortifère, plutôt que d’envisager que le FN puisse représenter une alternative.

On va déjà dans le mur, qu’est-ce qui peut être pire que ça ? Bien sûr si vous êtes assez con pour croire que la courbe du chômage va se redresser et que la crise est derrière nous, vous vous êtes égarés sur ce blog, mais laissez quand même vos coordonnées car faute d’en connaitre dans mon entourage immédiat, je voudrais savoir à quoi ça ressemble des gens comme vous, par curiosité.

Quand je vois des trépanés amnésiques qui rêvent d’un retour du fumier à talonnettes qui a bradé notre or, a rattaché à notre cou la laisse de l’OTAN, s’est servi du non à la constitution comme papier toilette triple épaisseur, a explosé la dette, anéanti la Lybie et par voie de conséquence foutu le feu à toute l’Afrique, sans oublier les affaires dont nous ne voyons encore que le bout du sommet de l’iceberg, j’ai envie de pleurer devant l’étendue de la connerie humaine.

Quand je vois des escrocs de gauche dont le seul combat est la lutte contre le FN, lequel n’est responsable ni de Fukushima, ni de la crise, ni du chômage, ni des délocalisations, ni du racket bancaire, ni de la malbouffe, ni des guerres et fausses révolutions manipulées de l’étranger, ni de l’immigration massive, ni de la crise du logement, ni de l’effondrement du niveau scolaire et que je vois encore des mous du bulbe pour les suivre, la bave à la bouche, sans se demander pourquoi on les pousse à se battre contre ceux qui n’y sont pour rien, alors qu’à n’en pas douter de vrais responsables existent, je doute de la légitimité de l’humanité à occuper le sommet de la chaine alimentaire.

Il faut bien que tous ces gens réalisent que de par l’espoir qu’il représente parmi la frange de la population la plus mécontente, le FN est la seule chose qui nous protège d’une révolution ou d’une guerre civile. Tant qu’il y a le FN, on peut espérer un changement par les urnes. L’inconvénient c’est que la chose permet aux parasites au pouvoir de s’y maintenir, d’élection en élection. C’est d’ailleurs ce qui les pousse à jeter du chaud et du froid sur le FN afin qu’il ne baisse pas trop et qu’il ne monte pas trop non plus. Il est donc urgent que le FN passe. S’il réussit, tant mieux, dans le cas contraire la chose discréditera une fois pour toute notre pseudo système démocratique et on pourra tourner la page (de manière probablement assez sanglante).

Le pire des scénarios serait un résultat mitigé du FN qui ne contraindrait pas Hollande à dissoudre l’assemblée et lui permettrait de se maintenir jusqu’en 2017. Une défaite de justesse du FN aux présidentielles procurant en outre au système un délai de 4 ans supplémentaires, suffisant pour finir de détruire l’idée même de France.

J’ai été trop échaudé pour être naïf et brûler un cierge devant l’autel de Sainte Marine en espérant un miracle, d’autant plus en utilisant le même système « représentatif » et corrupteur d’élites qui nous trahit avec autant d’enthousiasme depuis des décennies, mais un infime espoir existe et il faut d’urgence, soit qu’il se concrétise, soit qu’il meure s’il s’avère être aussi factice que le reste. On n’a plus de temps à perdre (debout les crabes, la mer monte !)

En résumé, si vous pensez que le FN peut nous sauver votez pour lui, si vous pensez que non, votez encore plus pour lui, ce sera la façon la plus rapide de s’en débarrasser. Logique, non ?