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dimanche 8 février 2015

Quand le Doubs est dur


Pas de troisième député FN. La république est sauvée, la France, peut-être même le Monde.

Il est clair que les sympathisants UMP qui, non seulement ont permis au parti socialiste de retrouver sa majorité à l’assemblée, mais qui, en plus, se font railler par des vainqueurs clamant, sourire aux lèvres, que le conglomérat hétéroclite de Nicolas Sarkozy est le grand perdant de cette élection, doivent avoir un peu mal au cul.

Alors qu’élire un troisième député frontiste n’aurait eu que peu de conséquences, ils perdent les scories de crédibilité qu’il leur restait en renforçant, dans un réflexe pavlovien anti FN, ceux qui nous conduisent droit vers le gouffre tout en validant de façon magistrale le concept d’UMPS.
À ce rythme, avec son air con et sa vue basse, le vaillant redresseur de courbe du chômage, l’homme qui combat en scooter à trois roues, avec le succès que l’on connaît, son ennemi déclaré, la finance sans visage et sans nom, est bien parti pour un second mandat.

Ce qui m’attriste, ce n’est pas tant la défaite du FN que l’insondabilité de la bêtise d’une partie de mes cons citoyens lesquels lancés à trois cents à l’heure vers un précipice dans une voiture sans volant ont peur d’utiliser le FreiN.
Tous ces gens qui se croient Charlie mais qui sont Charlot, ceux qui entendent en permanence des bruits de botte qui n’existent pas, sans jamais voir venir ni les souliers vernis qui jouent au foot avec leur postérieur ni les godemichés géants en forme de sapin de Noël qu’on leur impose en suppositoire.

Ce serait certes défoulatoire de les traiter de crétins, mais du fait d’avoir dit qu’ils étaient UMP, on friserait le pléonasme, comme l’avait pressenti Guy Mollet en 1956 avec sa célèbre phrase « la droite la plus bête du monde ».

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